Toulouse: communiqué commun concernant le recensement de la Mairie

La réponse de 4 collectifs d’occupations à la Mairie de Toulouse sur son recensement des personnes sans domicile fixe.

Récemment, la Mairie de Toulouse a contacté plusieurs collectifs dans le but d’effectuer un recensement le 7 février 2020. Il concernerait les personnes habitant dans les squats, les campements, dans la rue… et plus largement toutes les personnes sans domicile fixe sur Toulouse. Selon leurs termes, l’objectif serait « de rencontrer les personnes vivant dans ces différents lieux, de les orienter ou de les accompagner quand cela est possible ».

Nous, les Collectif Russell et Collectif Lascrosses, la Campagne de Réquisition d’Entraide et d’Autogestion, le Droit Au Logement 31, sommes des collectifs d’occupations. Nous occupons depuis parfois presque 10 ans des bâtiments vides, habité-es par des précaires, des personnes sans papiers, demandeu-ses-res d’asiles… Read More

Toulouse: incendie du squat Muret suivi de deux nouvelles ouvertures

Incendie au plus grand squat de Toulouse ou les conséquences du racisme d’État.

C’est en colère qu’on se réveille ce 5 février, le lendemain de l’incendie ayant eu lieu au 44 avenue de Muret, où vivent environ 600 personnes. Des réfugié-e-s en grande majorité, ayant déjà tout perdu, et risquant de tout perdre à nouveau, si ce n’est pas déjà le cas : une centaine de chambres auraient été touchées selon la préfecture, nécessitant l’intervention utile de 90 pompiers, et celle inutile, voire dangereuse, de 54 policiers. Nous y reviendrons.

On ne va pas s’attarder sur les faits : un accident dans un lieu vétuste entrainant un départ de flamme, mais dont les origines sont beaucoup plus profondes. Comment 600 personnes se retrouvent à squatter un ancien bâtiment appartenant à EDF ? Cette situation ne dure que depuis mai 2019 : avant, pendant un an, c’était des bureaux qui était occupés à Saint-Michel, au Squat Russell, par ces mêmes personnes, dont le nombre a augmenté entre temps. Read More

Rotterdam (Pays-Bas): lettre du quartier de Tweebos

Certains habitant-e-s ont écrit une lettre publique pour appeler à soutenir Anton. Notez que cette lettre est basée sur leur compréhension actuelle de la situation.

« Bonjour, nous sommes un groupe d’habitant-e-s du quartier de Tweebos à Rotterdam, aux Pays-Bas. Nous nous organisons contre sa démolition et la gentrification du quartier depuis plusieurs mois. La situation était en fait en notre faveur, le tribunal a pris une décision contre la démolition. Cependant, ces derniers jours, la police de Rotterdam a lancé une terrible campagne de harcèlement contre les habitant-e-s du quartier. 25 personnes ont été arrêtées ces derniers jours, 19 militants soutenant la lutte locale et 6 autres habitants lors de contrôles d’identité aléatoires. Une voiture de police passe dans notre rue deux ou trois fois par heure, jour et nuit, et elle demande des papiers d’identité aux personnes qui se promènent dans les rues du quartier. Si cette personne ressemble à un-e militant-e ou n’est pas en mesure de fournir immédiatement des documents d’identité, elle est immédiatement enfermée pendant plusieurs heures. Plusieurs personnes (au moins 3) ont été battues dans leur cellule. L’une d’entre elles (citoyenne de l’UE) a été expulsée du pays après 30 heures de détention parce qu’elle promenait son chien sans laisse dans le quartier. Un autre est toujours en détention et risque d’être expulsé dans un pays où il est en danger. Il ne bénéficie d’aucun soin médical en détention malgré plusieurs fractures lors de son arrestation. Read More

Rotterdam (Pays-Bas): situation alarmante dans le quartier de Tweebos

La situation du quartier de Tweebos a soudainement changé.

Il y a deux jours, l’un des squats a été illégalement expulsé et nous avons découvert que Vestia, la société propriétaire des bâtiments que nous squattons, a illégalement ajouté de nouveaux documents au procès contre l’un des squats au dernier moment, de sorte que nous ne pouvons pas nous défendre contre eux. Nous avons également appris qu’un habitant du quartier a été attaqué ce soir dans la rue avec une barre de fer parce qu’il gardait son vélo près du squat qui a été expulsé il y a quelques jours. Espérons qu’il n’est pas blessé. Les agresseurs courent toujours après un seul coup. Dans le même temps, nous sommes confronté-e-s à une terrible campagne de harcèlement de la part de la police. Une voiture est affectée au quartier jour et nuit, et ils contrôlent chacun d’entre nous chaque fois que nous nous promenons dans le quartier. Certains habitant-e-s sont presque enfermé-e-s à l’intérieur à cause du harcèlement policier. Quelqu’un a même été arrêté deux fois en deux jours. En plus des 19 personnes arrêtées lors de l’expulsion il y a deux jours, 5 autres personnes vivant dans le quartier ont été arrêtées lors de contrôles d’identité sans motif légal déjà. Une autre personne est portée disparue, probablement aussi arrêtée. Nous n’en sommes pas sûrs car la police refuse de nous donner des informations. Trois d’entre elles ont été blessées lors de l’arrestation ou de la garde à vue. Read More

Marseille: expulsion de l’ancien commissariat Chemin de Saint-Jean du Désert

Retournement de situation, un comico se transforme en centre social. Depuis mercredi 22 janvier, nous occupons un ancien commissariat vide pour y construire un Centre social autogéré partagé. Par cette action, nous souhaitons redonner de la voix, de la visibilité et de l’énergie à nos combats de quartier, sur le logement et contre toutes les formes de domination (économique, sexiste, raciste, homophobe, cisgenrée, validiste, policière…).

Cette occupation, durable nous l’espérons, vise à nous donner les moyens de nous soutenir les un.es les autres et de nous organiser ensemble pour mettre en place des outils de :
– Solidarité directe (connaissance et défense des droits, entraide sur les besoins fondamentaux)
– Réflexion mutualisée, rencontre des idées et des luttes (conférences, formations, ateliers de partage de savoirs et savoir-faire, création)
– Actions pour faire évoluer les situations de droits bafoués
– Logement temporaire Read More

Rotterdam (Pays-Bas): deux autres expulsions et 19 nouvelles arrestations dans le quartier de Tweebos

Hier, un appartement a été expulsé par la police dans le quartier de Tweebos. Sur le chemin du retour, la police s’est arrêtée devant l’un des squats du quartier et a tenté d’y entrer. Ce lieu est protégé car déjà habité et une procédure judiciaire est en cours.
Les habitant-e-s sont sorti-e-s pour parler à la police et lui demander de s’arrêter. La police a refusé de donner la raison de leur présence, et a demandé les papiers d’identité de tout le monde (certaines personnes étaient même encore à l’intérieur) sans justification légale. Deux employés de Vestia étaient avec eux, riant de la situation. Certain-e-s habitant-e-s ont refusé ce contrôle abusif et illégal. Quelqu’un a été arrêté. Elles-ils les ont amené-e-s au poste de police de Zuidplein pour quelques heures, et les ont physiquement forcé-e-s à donner leurs empreintes digitales et à prendre des photos de leur visage. Elles-ils sont sorti-e-s du poste de police 4 heures plus tard et sont rentré-e-s chez elles-eux en toute sécurité.
Nous pensions que ça allait se calmer, mais nous avions tort. Aujourd’hui, nous avons vu la police du quartier faire des allers retours dans la rue Tweebos pour contrôler l’identité des gens. Un des habitants a sonné à la porte d’un des squats et s’est fait arrêter presque immédiatement alors qu’il entrait. Certaines personnes sont descendues immédiatement et ont demandé à la police la raison de cette arrestation. Ils n’ont pas voulu le dire. Ils ont demandé à nouveau les papiers d’identité de tout le monde, sans aucun motif légitime. Les gens ont insisté pour connaître la raison de l’arrestation, et ils ont répondu : « Vous n’avez rien à faire avec ce genre de personnes, rentrez chez vous et laissez-nous faire notre travail ». Il s’agissait très probablement d’une déclaration raciste, car la personne arrêtée n’était manifestement pas néerlandaise. Ils ont menacé cette personne d’être expulsée du pays. Read More

Grèce: Merry Crisis and Happy New Fear

Répression et résistance en Grèce, décembre 2019.

Poursuivant notre couverture de la lutte en Grèce entre le nouveau gouvernement répressif de Nouvelle Démocratie et le mouvement anarchiste historique, nous présentons le texte suivant, en nous appuyant sur des témoignages de mobilisations de rue et de défense de plusieurs squats. L’Etat grec continue mettre tout son poids dans un assaut contre les réfugiés, les anarchistes et les mouvements étudiants, encourageant la brutalité policière aveugle contre les êtres humains et leurs compagnons animaux tout en cherchant à disculper les meurtriers de droite, dont les membres du parti néo-nazi Aube Dorée pourtant accusés de conspiration dans le meurtre de Pavlos Fyssas et le policier qui a assassiné, il y a 11 ans ce mois-ci, l’anarchiste Alexis Grigoropoulos, âgé de 15 ans.

Nous espérons inspirer des actions de solidarité internationale avec le mouvement en Grèce et équiper les lecteurs pour l’action et l’analyse dans d’autres contextes, à une époque où la violence d’État et la résistance de masse s’intensifient dans le monde entier. La lutte se poursuit. Read More

Athènes: les sans-papiers rendent les valeurs européennes perdues pour Noël !

Dans l’après-midi du 24 décembre, la communauté du squat de sans-papiers Notara26 s’est déplacée vers l’arbre de Noël sur la place Syntagma afin de ramener les valeurs européennes au peuple européen. 18 grands colis conformes aux 18 articles de la convention européenne des droits de l’homme ont été apportés à l’arbre de Noël pour rappeler ce qui est écrit sur le papier. Par contre, il y avait des images sur la façon dont ces « droits » fonctionnent dans la réalité. Dans leur déclaration, les Etats européens prétendent honorer ces valeurs, mais les gens se demandent où les trouver.

« Nous ne sommes pas trois et nous ne sommes pas des rois et nous ne sommes pas venus pour symboliser un nouveau-né. Nous sommes des milliers, nous refusons les royaumes et les idoles, et nous aspirons à une société où règnent le respect et l’égalité des droits pour tou-te-s. Même si nous venons des mêmes régions que les trois rois mages 2019 années auparavant, les raisons de nos voyages sont totalement différentes. Nous avons échappé aux guerres, aux dictatures autoritaires, à la torture, à la discrimination ethnique ou sexuelle et à la famine. Nous sommes venu-e-s ici pour trouver des conditions de vie qui en valent la peine. Read More

Athènes: bannière à Patissia, « Bas les pattes des squats et des sans-papiers! »

De Marousi à Koukaki et d’Exarcheia à Kipseli et Patissia, les graines d’un autre monde ont déjà été semées. Un monde contre la misère, l’exploitation, l’esclavage salarié, la propriété et l’égoïsme. Et ces graines poussent avec le sang au lieu de l’eau, et avec la violence au lieu du soleil. Plus le sang est versé, plus les graines sont nourries, et plus la violence est utilisée contre les corps des damnés, plus les fleurs de la résistance poussent. Chaque squat fermé, chaque chasse à l’homme et chaque battement contre nos corps, nous rend têtus et plus puissants.

Le 23 décembre, nous avons accroché une banderole sur les terrains de basket de Fitefti, dans le quartier de Kato Patissia, avec le slogan : « Bas les pattes des squats et des sans-papiers – Communautés antiautoritaires, solidaires et auto-organisées dans chaque quartier ». Read More

Athènes (Grèce): quelques réponses aux expulsions

No pasaran ! Des anarchistes donnent une réponse à l’expulsion du squat Kouvelou

Le gouvernement grec est entré en guerre contre les anarchistes et les anti-autoritaires, après l’expiration de l’ultimatum de 15 jours donné par le Ministère de « l’Ordre public » aux dizaines de squats politiques et d’habitation de réfugié.e.s, dans toute la Grèce (certains d’entre eux ont plus de 30 ans), les menaçant d’expulsion violente par la police anti-émeute et les forces spéciales de la police, s’ils ne quittaient pas le lieu avant la date donnée. Le délai est expiré dans la nuit de jeudi 5 décembre 2019 [la veille de l’anniversaire de l’assassinat d’Alexis Grigoropoulos par un flic, le 6 décembre 2008 ; NdAtt.], une décision politique de l’État grec visant à stresser et à créer une « atmosphère explosive ».

Après la première vague d’attaques et d’expulsions, pendant l’automne, dirigée principalement contre des squats abritant des réfugié.e.s, la deuxième vague d’attaques vient de commencer, cette fois contre les squats politiques et les centres sociaux. En concomitance avec l’arrestation d’antifascistes et la proposition d’acquittement des leaders néo-nazis, dans le procès d’Aube Dorée, mardi 17 décembre le gouvernement de droite et son ministre soi-disant socialiste de l’Ordre public ont procédé à l’expulsion du squat « Kouvelou » à Maroussi, un quartier d’Athènes ; trois autres squats ont été expulsés aujourd’hui, 18 décembre, dans le quartier de Koukaki, à Athènes, avec une opération policière d’envergure : leur brutalité policière a terrorisé tout un quartier, avec des attaques contre des personnes vivant dans des maisons voisines, qui ne sont pas des squats. Dans les médias ont circulé des images horribles : des policiers des forces spéciales avec leurs bottes sur la tête de personnes au sol et une mère menottée au sol sur sa terrasse, avec une capuche sur la tête, rappelant les images des tortures d’Abou Ghraib. Read More

Avignon: Rosmerta, un an après

Rosmerta a un an. Des nouvelles de la procédure et un court bilan.

L’an dernier à la même date, le bâtiment sis au 7 bis rue Pasteur était investi par des militants. Suite à cette occupation, l’Association Diocésaine d’Avignon, propriétaire des lieux, portait l’affaire en justice et nous passions donc en référé. Le jugement a été rendu en octobre dernier. Nous sommes expulsables, mais sous des délais de 3 ans. Bien sûr on regrette l’expulsion, mais avec les délais de 3 ans, c’est avec joie et soulagement que nous recevions ce jugement. Read More

Caluire-et-Cuire (69): rassemblement devant le nouveau squat Durs à Cuire

Le 11 septembre 2019, la Métropole a fait appel aux forces de l’ordre, pour faire évacuer le squat Amphi Z à Cusset, Villeurbanne, laissant sur le carreau la totalité des 200 habitantEs. Ils ont délibérément choisi de mettre les gens à la rue sans proposer de relogement. Les habitants n’ont pas eu d’autre solution que d’ouvrir des nouveaux lieux pour se protéger. C’est pourquoi nous nous sommes installés dans le bâtiment de l’ancien CMP à Caluire à présent désaffecté. Nous sommes une quarantaine de personnes adultes et enfants à y avoir trouvé refuge avec l’aide d’un collectif de soutien. A l’occasion de la journée internationale des migrants nous vous appelons à vous rassembler devant le nouveau Squat « Durs à Cuire » pour partager un moment solidaire.

Pourtant la loi prévoit que toutes ces personnes soient logées par la Préfecture ou la Métropole. Les ouvertures de squats l’attestent, de nombreux lieux sont disponibles.
Des solutions existent et pourraient être légalement mises en œuvre sans délai, comme la mise à disposition de lieux vacants (prévu par la loi Elan) déjà utilisée dans d’autres villes, notamment Toulouse. Read More

Lyon: inauguration de l’Espace Communal de la Guillotière

Un nouvel espace dédié à la vie du quartier de la Guillotière ouvre ses portes ce dimanche 15 décembre. Ce lieu héberge dans sa partie habitable des exilé.e.s et propose au rez-de-chaussée des activités à destination des habitant.e.s. du quartier. Venez le découvrir et partager vos envies pour le faire vivre ce dimanche !
Venez nous rencontrer à l’Espace Communal de la Guilltoière (ECG), au 45 rue Béchevelin, le 15 décembre 2019, à partir de 11h, afin de découvrir ce joli lieu, manger un bout et nous faire part de vos envies.

Décembre 2019 – Cher-e-s voisin-e-s, vous avez sans doute remarqué que depuis quelques semaines un bâtiment du cœur de la Guillotière semble, après des années d’abandon, reprendre vie. Ce lieu, c’est l’Espace Communal de la Guillotière, plusieurs centaines de mètres carrés que nous aimerions dédier à la vie du quartier, ses habitant.es et leurs besoins.
Nous autres -habitant.es et habitué.e.s de la Guillotière- avons squatté l’ancienne entreprise Descours, vide depuis plusieurs années. Nous souhaitons, par cette occupation, participer à l’enrayement d’un processus à l’œuvre dans le quartier : le remplacement d’une population modeste par une population plus aisée, qui se traduit notamment par la destruction d’immeubles à loyer bas et leur remplacement par des résidences onéreuses et sécurisées, par la disparition des petits commerces et l’installation en leurs places de grandes enseignes, concept store en tous genre ou bars « branchés » et hors de prix, mais aussi par un renforcement des dispositifs sécuritaires ( vidéo-surveillance, mobiliers anti-sdf, harcèlement policier) visant à décourager les plus démuni.es de rester. Read More

Marseille: 1er anniversaire du collectif 59 Saint-Just, rencontre intersquat

On a 1 an ! Le collectif du 59 St Just fête son anniversaire ce week end. Au programme, discussions, repas et concert samedi 14, et tournoi de foot et poursuite des discussions dimanche 15. C’est avec une immense fierté que nous vous invitons à notre anniversaire! Nous sommes entré.e.s dans la bâtisse du 59 St Just le 18 décembre 2018 au soir, et depuis nous sommes ici !
Beaucoup d’aventures depuis, des manifestations, des assignations, une folle quantité de procès, un relogement de mineurs en avril, des pannes de chauffages, des naissances, des fêtes incroyables, et une solidarité sans faille.
À vous qui êtes venu une heure, une journée, un mois ou qui êtes là depuis le début, à vous qui donnez des cours de français, qui apportez du pain, des couches ou des cubes Maggie, à vous qui répondez à l’appel quand on décide de mener une action à 5h du matin, à vous qui n’êtes jamais venus mais qui soutenez de loin, à vous qui avez donné tant d’énergie depuis tout ce temps, merci ! Venez partager ce moment ensemble Read More

Marseille: manifestation des délogé.e.s du boulevard Dahdah

Le Jeudi 14 Novembre, les habitant.e.s du 51 Boulevard Dahdah ont subi une évacuation ordonnée par la mairie. Sans la mobilisation des délogé.e.s et de leurs soutiens, et face à des menaces de la part de certains agents municipaux, les habitant.e.s du boulevard Dahdah se seraient retrouvé.e.s à la rue le lendemain matin. Read More