Saix (81): des nouvelles de la lutte contre l’A69

Depuis l’expulsion de la Cremzad le 22 octobre dernier, la lutte contre l’autoroute A69 n’a pas cessé.

Le 31 octobre, un nouveau lieu d’organisation avait été ouvert, Lacroisille, puis une nouvelle expulsion avait eu lieu au camping des Crêtes, le 9 novembre. Depuis, des arbres ont été occupés à plusieurs reprises, toujours dans l’objectif d’empêcher ou ralentir la construction de l’autoroute ; des manifs ont été organisées.

Début janvier, les habitant.es de la Crém’arbre avaient lancé un appel à occupation contre l’A69, au sol et dans les arbres, du côté de Saix.

Le samedi 20 janvier, la police est arrivée en nombre pour expulser la Crem’arbre et d’autres occupations autour.

Récit du week-end: Read More

Athènes: le Steki Ano-Kato Patission resquatté

[Mise à jour : Au cours de la réoccupation, 11 arrestations ont été effectuées pour délit. Le procès des camarades a été reporté au 13 février. Les frais de justice sont nombreux, votre soutien financier est le bienvenu.]

Samedi 9 décembre 2023, le Steki Ano-Kato Patission a été resquatté par 80 camarades. Puis 250 personnes se sont rassemblées devant pour soutenir la réoccupation. Ce rassemblement a été attaqué par les flics et les gens ont été piégés dans les immeubles d’habitation, dans les dortoirs adjacents et dans le Steki lui-même. Dans le même temps, des gaz lacrymogènes ont été lancés dans des voitures, les flics ont crié aux gens qu’ils allaient les brûler vifs, des arrestations ont eu lieu et des gens ont été battus. Les flics ont également encerclé le Steki, des gaz lacrymogènes ont été jetés à l’intérieur. Les gens ont défendu le Steki et l’ont gardé. Il y a des camarades grièvement blessé-es, iels sont emmenés à l’hôpital. Environ 19 personnes ont été arrêtées. Le dimanche 10, rassemblement de solidarité pour les personnes arrêtées à 11h, Dikastiria (Evelpidon).
La réoccupation d’Ano-Kato a eu lieu lors de la journée nationale d’action en solidarité avec les squats, avec une manifestation à Monastiraki à Athènes. Les attaques contre nos squats confirment une fois de plus que la solidarité, l’autogestion et la lutte sans médiation sont un ennemi redoutable pour l’État. L’appel était lancé par Ano Kato Patission, ASP (Steki de l’université polytechnique), Evangelismos et Zizania.
LES LUTTES NE SONT PAS INUTILES,
LES IDÉES NE SONT PAS SCELLÉES,
SOLIDARITÉ AVEC LES SQUATS

Communiqué du Steki Ano Kato Patission:

Nous avons dit que nous ne partirions pas et nous le pensons vraiment Read More

Athènes (Grèce): 14 octobre 2023, réoccupation du squat Zizania

14 octobre 2023: aujourd’hui, nous avons resquatté Zizania

Au cours des deux dernières années, le bâtiment de Fylis & Feron a été un centre social squatté où les collectifs et les gens du quartier et des environs ont lutté pour une vie plus collective et plus libre.

Nous avons resquatté le bâtiment pour continuer la lutte contre la gentrification et pour l’espace public libre. Nous nous sommes ressaisis en voyant l’augmentation constante des loyers, la conversion de la ville en un champ de consommation et de nos maisons en Airbnbs, l’enfermement violent de nos voisins migrants dans des centres de détention, et la montée en puissance d’une culture policière qui réaffirme tout ce qui précède. Read More

Héraklion (Grèce): que se passe-t-il vraiment ?

Ce samedi 30 septembre, bien avant l’aube, une armada policière a fermé plusieurs rues du centre-ville d’Héraklion pour encercler le grand bâtiment de la rue Theotokopoulou : l’immense squat Evangelismo, pièce maitresse du mouvement social de la quatrième ville de Grèce depuis 21 ans. Il était exactement 5h30 quand les policiers de l’unité spéciale antiterroriste (TEKAM) ont pris d’assaut le bâtiment occupé. Dix camarades et compagnons ont été arrêtés. L’un d’entre eux a été blessé, alors qu’il tentait de fuir. 

Les alentours du bâtiment ont été bouclés longtemps par la police (à la fois des motards DRASI et DIAS, des MAT, des OPKE et l’unité antiterroriste TEKAM), par crainte de représailles du mouvement social qui, dès l’alerte, commençait à converger vers le squat. Une partie du centre-ville d’Héraklion a été paralysée toute la matinée, et pour cause ! Read More

Rosario (Argentine): des centaines de squatters résistent à l’opération d’expulsion visant un terrain occupé

Le matin du jeudi 2 juin 2022, la Police de Santa Fe et les agents du contrôle urbain de la Municipalité ont expulsé environ 300 personnes d’un terrain squatté depuis le dimanche précédent dans le quartier Toba y La Laguinita, au sud-ouest de Rosario.

Les gens vivaient là sous des tentes ou des cabanes de fortune, alors que l’hiver arrive en Argentine.

Parmi les personnes expulsées, certaines sont en attente de logement municipal depuis douze ans…

L’expulsion ne s’est pas passée dans le calme: des affrontements avec la police ont eu lieu, des routes ont été bloquées avec des barricades en feu.

Dès le 3 juin, de nombreuses personnes parmi les expulsé.es sont revenues sur place et ont réinstallé leurs tentes. Read More

Berlin: réoccupation du Køpi Wagenplatz. Nous sommes ici pour réclamer ce qui nous appartient.

Ce n’était pas seulement un morceau de terre pour nous. C’était notre maison, c’était notre famille, c’était un lieu où nous accueillions des gens du monde entier, où nous pouvions apprendre et nous soutenir mutuellement, où nous pouvions grandir et nous connecter. De la manière la plus simple et la plus merveilleuse qui soit, c’était notre communauté et notre vie. Mais aujourd’hui, notre famille a été séparée, et plus que tout, nous voulons être à nouveau ensemble.

Six mois se sont écoulés depuis l’expulsion brutale du Køpiplatz et certaines choses n’ont toujours pas changé ; le terrain est toujours vide, à l’exception de quelques gros bras engagés pour le surveiller, mais il est maintenant rempli des débris de ce qui était autrefois nos maisons et nos vies.

L’offre que nous avions reçue de l’État et d’Howoge n’était pas destinée à nous soutenir, mais plutôt à nous diviser de diverses manières inacceptables, notamment en nous proposant d’enlever 70 % du terrain et de ne laisser qu’un bout de terrain pouvant accueillir quelques caravanes. Ces offres ont été refusées. En tant que wagenplatz, nous sommes tout ou rien et nous sommes toujours une famille, bien que nous ayons été séparé-es et dispersé-es à travers Berlin, et nous sommes toujours à la recherche d’un endroit pour nous retrouver. Read More

Florence: une semaine de résistance sur la toit du squat Corsica 81, « levez le siège de notre quartier »

L’occupation de l’immeuble de Viale Corsica 81 à Florence se poursuit et résiste. Après l’expulsion du 15 mars, le 5 avril, le centre social de Rifredi a été réoccupé, avec certaines personnes qui sont maintenant sur le toit depuis 7 jours.
Il y a rassemblement solidaire en permanence dans la rue, mais aussi une présence constante de la police. Cependant, le quartier a répondu avec solidarité pour les occupants, malgré la militarisation des rues. Certains habitant-es de Viale Corsica ont d’ailleurs fait passer un message dans lequel iels expliquaient qu’iels voyaient d’un bon œil le retour des occupants. « Ils sont revenus et nous sommes heureu-ses. Ils sont retournés dans le bâtiment abandonné de Viale Corsica 81, après l’expulsion qui nous avait laissé avec une énorme tristesse, ils sont revenus et nous ont laissés tranquilles, nous les laissont tranquilles. Nous avions l’habitude de voir ce bâtiment plein de vie. Levez le siège de notre quartier. » Read More

Florence: réoccupé… le bâtiment de Viale Corsica 81 a de nouveau été expulsé

La nouvelle occupation du bâtiment de Viale Corsica 81 dans le quartier Rifredi de Florence a duré moins de 24 heures. Après presque dix ans, le bâtiment avait été expulsé à la mi-mars 2022 puis occupé à nouveau ce matin.

Communiqué des activistes sur leurs réseaux: « Aujourd’hui, nous avons réouvert le squat de la Viale Corsica 81 »… « nous l’avons libéré des chaînes qui l’ont entravé ces trois dernières semaines ».

Mais quelques heures après la rupture des scellés apposés par la police le 15 mars, la police est arrivée sur place en repoussant les personnes présentes et en clôturant la zone. À l’intérieur, trois camarades ont résisté et réussi à grimper sur le toit où une banderole a été déployée avec les mots « Pas pour nous mais pour tout le monde, occupez et résistez ». Read More

Gand: Het Pand sera-t-elle vendue au plus offrant ?

Une fois…
Deux fois…
Trois fois squattée contre la privatisation !

Le 19 décembre 2021, deux semaines après la dernière expulsion, nous avons resquatté le cœur de Gand (Belgique) ! Par nécessité politique, car une fois de plus, la voix du peuple est ignorée et la ville et ses marionnettes veulent vendre l’ancien couvent des Carmes, au plus offrant.

Depuis plus de quarante ans, le bâtiment symbolise la lutte des habitant-es ordinaires de Gand pour la préservation de leurs biens publics et leur droit de vivre dans la dignité. En face d’elleux, l’intérêt d’investisseurs privés et de spéculateurs, principalement intéressés par le rachat du patrimoine pour en tirer un profit. De plus, le bâtiment incarne le pouvoir du peuple s’il fait entendre sa voix suffisamment fort. En 1980, des milliers de Gantois-es, squatters et sympathisant-es, descendent dans la rue contre la vente de Het Pand au secteur touristique privé. Iels ont gagné la bataille et pendant plus de 25 ans, le couvent des Carmes a été utilisé comme logement social. Read More

Athènes: le théâtre Embros resquatté

Une assemblée bien remplie et enthousiaste d’Embros le dimanche 23 mai a décidé de poursuivre la défense du théâtre libre autogéré. La tentative de la police et de la Société de la Propriété Publique de resceller Embros le matin du lundi 24 mai a été contrée par les avocats du mouvement, les gens qui luttent, les forces de solidarité unies. Les travaux ont été arrêtés. Nous commençons aujourd’hui lundi 24 mai et tous les jours à partir de 17 heures une semaine d’Art et Liberté devant le bâtiment et des travaux collectifs pour réparer les dégâts causés par l’expulsion.
Le samedi 29 mai, nous appelons à une journée d’action nationale des artistes, des assemblées de quartier et des centres sociaux dans tous les coins du pays pour défendre non seulement Embros mais tous les espaces libérés. Le pouvoir de l’auto-organisation peut arrêter la destruction de nos quartiers et de la nature menacée par la marée de l’exploitation et l’insolence de l’obscénité.
Le programme hebdomadaire des événements commence maintenant ! Il sera enrichi quotidiennement de nouvelles entrées. Nous invitons les groupes artistiques à présenter leurs idées et leurs travaux pendant la journée à l’extérieur du bâtiment. Read More

Lima (Pérou): expulsion du bidonville de Lomo de Corvina… réoccupation deux semaines après !

Le mercredi 28 avril 2021, après des semaines de tensions entre la police et les habitant·e·s du grand bidonville de Lomo de Corvina, à Lima (dans le quartier Villa El Salvador), les policiers anti-émeute péruviens ont fini par envahir complètement le bidonville, provoquant la colère et la tristesse au sein de ses habitant·e·s.

Pierres contre lacrymogènes, les affrontements ont duré une partie de la matinée, se déplaçant en différents points du quartier. Des pneus ont été enflammés, des rues bloquées, une voiture de flics retournée, un taxi a même été incendié involontairement par une bombe lacrymogène lancée par la police, mais les flics (au nombre de 500 à 2 300 selon les sources !), ont réussi à envahir complètement le bidonville, laissant entrer des pelleteuses pour démolir toutes les habitations… Au moins sept personnes ont été arrêtées par la police pendant les affrontements. Read More

Valencia: abandon des poursuites contre le CSOA L’Horta après la tentative d’expulsion par la SAREB

Le CSOA L’Horta communique “le classement et l’acquittement de la procédure pénale pour usurpation engagée par la Sareb et qui a motivé la tentative d’expulsion illégale” du centre social valencien.

La réponse populaire a été énergique lorsque, le 14 décembre dernier, un important dispositif policier -18 camionnettes et plusieurs dizaines d’agents- a tenté d’expulser le CSOA L’Horta de Benimaclet (Valencia) : des centaines de personnes ont répondu à l’appel du centre social pour défendre l’espace construit par le quartier, réussissant à le paralyser et à le réoccuper. Aujourd’hui, le collectif a annoncé dans un communiqué le classement et l’acquittement de l’affaire pénale qui a conduit à la tentative d’expulsion, dont le CSOA a dénoncé l’illégalité dès le début.

Selon le centre, le 22 février, le 13e tribunal d’instruction de Valencia a décrété le rejet provisoire de la procédure qui a conduit à la tentative d’expulsion du CSOA. Quelques semaines plus tard, le 3 mars, le rejet est devenu définitif, le plaignant n’ayant pas fait appel du rejet de l’affaire. Read More

Montreuil (93): la riposte du Marbré

Suite à l’opération policière au squat le Marbré du samedi 27 février qui a abouti à son expulsion, l’emmurement d’un des deux accès au bâtiment et sa surveillance par un vigile, un appel avait été lancé pour se retrouver le lendemain à 13h, l’heure habituelle de l’assemblée du Marbré, sur la place de la mairie à Montreuil. Le temps de préparer quelques banderoles comme “Contre toutes les expulsions, solidarité avec le Marbré”, “Demain s’ouvre au pied de biche”, “On rentre toujours en lutte par effraction” et de rappeler que les troupes de la préfecture étaient venues la veille mettre fin à une cantine organisée en solidarité avec les inculpés après la révolte dans le CRA du Mesnil-Amelot le 20 janvier dernier, durant laquelle deux bâtiments avaient été mis en feu et détruits, le cortège d’une centaine de personnes vénères et solidaires a entamé son périple dans la ville. Read More

Valencia: le quartier de Benimaclet paralyse la tentative d’expulsion du CSOA l’Horta

Tôt le matin, la police nationale a changé les serrures et installé des portes anti-occupation au CSOA l’Horta à Benimaclet (Valence), un fait auquel le quartier a répondu en se rassemblant contre l’action dictée par le Sareb, selon le collectif de défense du CSOA, qui a réussi à faire échouer l’opération de police et à réoccuper le centre social.

Les téléphones portables de plusieurs personnes se sont réveillés ce matin avec un message important : “Expulsion illégale au CSOA l’Horta. La police entoure l’espace à l’extérieur et à l’intérieur. Ils ont mis en place trois portes anti-occupation, et ils transportent des meuleuses.” L’opération de police, selon les témoins, consistait en environ huit fourgons de police. Par le biais des mêmes canaux de diffusion, le collectif d’activistes a appelé le quartier à se rendre immédiatement dans les environs du centre. En à peine une heure, des dizaines de personnes de Benimaclet et d’autres quartiers de Valence se sont rassemblées et s’opposent à l’action policière que le collectif prétend illégale. Read More

Thessalonique: déclaration politique du squat Terra Incognita. Appel à la solidarité internationale

Le matin du lundi 17 août 2020 le squat Terra Incognita a été expulsé par les forces répressives du néolibéralisme, mais que TEMPORAIREMENT ! Les forces de l’ordre de la « démocratie » ont envahi le bâtiment et durant plusieurs heures ils ont effectué des enquêtes, en confisquant du matériel. Quelques jours plus tard, le squat reste toujours ouvert et malgré les célébrations des flics, qui pensent qu’ils peuvent encore envahir notre territoire libre.

Depuis plus de 16 ans le squat Terra Incognita constitue le point de lutte et de rencontre de centaines des militants-es de la base sociale. A travers plusieurs actions, interventions, débats, manifestations et affrontements contre les violences d’État, le squat se trouve toujours présent dans les luttes contre les intérêts du capitalisme monopoliste, contre le fascisme et le patriarcat, contre toutes les formes de discriminations et de spécisme. Dans l’espace du squat et dans ces structures autogérées, basées sur la solidarité et l’aide mutuelle, ils se sont rencontrés et ils se rencontrent encore des centaines des manifestants-es et combattants-es de la liberté. Dans l’espace du squat, des rapports et relation libertaires ont été construits. Des plans, des opérations subversives et des rêves trouvent jusqu’a aujourd’hui de support éthique et espace libre du squat pour se réaliser. Le squat pour plus de 16 ans constitue une partie vivante du corps de la lutte contre toutes formes de pouvoir et de répression toujours, sans divisant les moyens qui contribuent à la propagation des idées libertaires et l’organisation de la contre-attaque de notre classe. Parce que pour nous c’est ça la libération par la société capitaliste. Read More