Depuis le début de la pandémie du Covid-19, les dirigeants capitalistes ont montré leur incompétence. Nous pouvons constater encore plus clairement aujourd’hui avec le confinement que leur société n’est faite que de nombres, de répression, de discipline et d’autoritarisme.
La destruction des milieux naturels a favorisé la transmission de maladies des animaux vers les humain·es. L’économie de flux, basée sur les échanges mondiaux et la concentration des populations en métropoles, a favorisé une diffusion extrêmement rapide du virus. Toutes les décisions gouvernementales ont été pensées avec le but avoué de protéger au maximum l’économie au détriment des personnes les plus vulnérables. Ils ont agi tardivement pour lutter contre le virus et, ce n’est que face au mur, c’est-à-dire à l’engorgement des hôpitaux, qu’ils ont pris par deux fois la décision du confinement.
Et quel confinement? En choisissant de garder les écoles ouvertes, un des principaux vecteurs de transmission du virus, dans l’objectif de permettre aux parent·es de continuer à travailler, les dirigeants montrent leurs vraies priorités. Bien installés dans leurs maisons bourgeoises, ils préfèrent ignorer les conséquences du confinement pour les personnes vivant dans des quartiers populaires, les personnes isolées, précaires, âgées, victimes de violence ou de discrimination, sans ressources, etc. Read More