En juillet 2017, Emmanuel Macron avait promis qu’il n’y aurait bientôt « plus personne à la rue ». Résultat des comptes : on compte au moins 1500 sans domicile fixe à Montpellier et la moitié des appels émis vers le 115, le numéro d’hébergement d’urgence, reste sans réponse. Et pourtant, plus de 12 000 logements sont inoccupés à Montpellier. Face à ce constat amer, de nombreu-ses militant-es, ou tout simplement des personnes révoltées par cette situation, ont décidé d’agir en occupant (réquisitionnant) des bâtiments vides, donnant ainsi un sens concret au droit au logement consacré par la Constitution. Loin de s’en réjouir, les autorités répriment ces squats : évacuation du Château l’année dernière, et expulsions programmées du centre social autogéré et du Court-Circuit, abritant plusieurs centaines de personnes, dont de nombreux migrants. Un nouveau squat, occupé depuis quelques jours au 206 rue Triolet, à Montpellier, est menacé par la police.
Squatteurs sous tension
Les squatteurs de la rue Triolet ont donné mardi matin à un huissier des documents prouvant qu’ils vivaient dans les lieux depuis plus de quarante huit heures, ce qui en fait légalement leur résidence principale, rendant ainsi impossible toute expulsion légale. Read More