St-Ouen (93): rassemblement de solidarité avec un nouveau squat de migrants

Un collectif de migrants soudanais, érythréens, tchadiens, occupe depuis plusieurs jours un ancien garage à Saint-Ouen. Cette cinquantaine de personnes dormaient ces derniers mois dans un camp de tentes près de Bercy (à Paris). Camp qui fut d’ailleurs l’objet d’une attaque raciste au sabre le 8 décembre dernier.

Ces personnes se sont installées dans ce hangar, inoccupé depuis plusieurs mois, pour se mettre à l’abri du froid, de la pluie et de l’insécurité de la vie à la rue. Elles s’organisent pour rendre le bâtiment accueillant et fonctionnel et y vivre ensemble. Read More

Bruxelles: SOS expulsion imminente, solidarité avec l’occupation KBC

Rassemblement de solidarité, lundi 13 decémbre a 14 heures.
Communiqué du Collectif Zone Neutre occupation KBC

Alors que depuis le mois de juillet dernier, des milliers de réfugiés, sont bloqués en Biélorussie aux portes de la Pologne. Poussés d’un côté par les forces biélorusses et de l’autre par les autorités polonaises, sans aucune intervention européenne pour mettre fin à cette tragédie. Alors que des centaines de migrants se retrouvent dans les rues de Bruxelles, sans aucune aide ni ressources de la part des autorité compétentes. Ces dernières années, plusieurs organisations ont dû introduire une série de recours en justice contre des instructions ou des pratiques illégales de l’État belge en matière d’accueil. Alors que des citoyens et des militants sans papiers, se chargent de trouver des solutions de logement, pour des centaines de personnes migrantes, à travers des actions d’occupation de logement vides. Alors que les administrateurs politiques s’en lavent les mains. Read More

Amsterdam: la municipalité veut expulser les résident-es du LVV, le tribunal rend un verdict impitoyable

Mardi 30 novembre, les premiers jugements ont été rendus dans le cadre d’une série de procédures en référé engagées par la municipalité d’Amsterdam. Les poursuites visaient à légitimer l’expulsion des personnes bénéficiaires de la Prestation Nationale pour les Ressortissants Étrangers (Landelijke Vreemdelingen Voorziening, LVV). Des verdicts ont maintenant été rendus dans deux cas, et dans les deux cas, le tribunal a fait droit à la demande d’expulsion. Cela signifie que la municipalité peut procéder à l’expulsion dès ce week-end, laissant les résident-es du LVV concerné-es dans la rue. Ceci alors que le parti responsable du LVV, Groenlinks, déclare dans son programme pour 2022 que personne à Amsterdam ne dort dans les rues. Read More

Gap (05): ouverture d’un nouveau squat, rue Tournefave

En cette journée du samedi 30 octobre 2021, les habitants de la ferme située au 7 rue Tournefave à Gap ont le plaisir de vous annoncer sa pendaison de crémaillère, ce lieu est une petite ferme riche de potentialités pour des futurs projets, voila plusieurs jours que nous occupons le site et nous avons choisi cette journée afin de vous faire partager cette bonne nouvelle.

Il est temps de dire stop à la mascarade de la préfecture. Aucune négociation n’est possible avec Martine Clavelle (préfète), Roger Didier (maire de Gap), Murgia (maire de Briançon).

Stop les illusions ! Si nous ne voulons pas compter les morts de froid cet hiver, il est temps de faire les choses autrement. Les capacités d’accueil du 115 sont largement sous-dimensionnées ! Read More

Montpellier: Hugues Moutouh, préfet de l’Hérault, démantèle un troisième bidonville

Lundi 25 octobre, le même jour que l’expulsion d’un squat habité par des familles albanaises, le préfet de l’Hérault Hugues Moutouh a envoyé la police démanteler un troisième bidonville de Montpellier, avenue Nina Simone.

Moutouh est en guerre. Quelques heures à peine après que deux familles albanaises soient expulsées de leur habitation squattée près de l’avenue Clémenceau, et pendant que l’une d’entre elles était embarquée dans un avion direction Tirana, un troisième bidonville de Montpellier, situé avenue Nina Simone, a été démantelé par la police.

Les 59 habitants sont pour le moment relogés dans un ancien EHPAD réquisitionné par les services de la préfecture. Mais ne pourront y rester après la fin de la trêve hivernale, le 30 avril 2022. Read More

Montpellier: le “bulldozer” Hugues Moutouh expulse et traque des familles albanaises

Lundi 25 octobre, au petit matin. Le nouveau préfet “bulldozer” de l’Hérault, Hugues Moutouh, ordonne l’expulsion d’un bâtiment squatté par plusieurs familles albanaises. Malgré des relogements prévus par la mairie, des demandes de droit d’asile en cours d’examen, et un accompagnement validé par… la préfecture. Résultat : un aller simple pour Tirana, des mesures d’OQTF et de placement en CRA.

Jusqu’à tout récemment, trois familles étaient installées au 13 rue Rigaud, tout près de l’avenue Clémenceau. La première d’entre elle quitte le squat le dimanche 24 octobre, s’étant vu proposé un hébergement d’urgence par le 115.

Pour les deux autres, la fin de l’occupation de cet ancien bâtiment des douanes est moins heureuse : lundi 25 au matin, les habitants restants -six adultes et neuf enfants âgés de quatorze mois à dix-huit ans- sont expulsés par huissier de justice et policiers. Read More

Koungou (Mayotte): retour de flammes pour les expulseurs

L’hôtel de ville de Koungou, deuxième commune la plus peuplée de Mayotte, a été la cible d’un incendie volontaire le soir du lundi 27 septembre 2021, après des manifestations contre la destruction d’un bidonville comprenant environ 350 habitations. Alors que l’atmosphère était plus à l’émeute qu’à a simple manifestation, des barricades (notamment près de la maison d’arrêt de Majicavo) et des affrontements avec la flicaille ayant cours, le feu a démarré dans trois voitures garées sur le parking de la mairie, avant de se propager au bâtiment principal et à une annexe en construction qui devait accueillir une cafétéria. Les pompiers se sont rendu sur place pour éteindre le feu, escortés par les forces de l’ordre. Read More

Lyon: communiqué suite à l’expulsion du 116 rue Dedieu et appel à rassemblement vendredi 1er octobre

Le jeudi 16 septembre dernier, la préfecture a déployé un énorme dispositif policier pour expulser le squat de Feyzin où logeaient près de 250 personnes depuis environ deux ans. La préfecture n’avait « relogé » qu’une trentaine de personnes, dans un centre d’hébergement à Saint-Priest connu pour être l’un des plus vétustes de Lyon. Là-bas, il a été dit aux expulsé·es qu’iels ne pourraient rester que jusqu’au 31 octobre. Des dizaines d’autres habitant·es étaient parti·es la veille de l’expulsion, par peur de l’intervention de la police, et n’ont évidemment pas pu bénéficier d’un quelconque relogement. D’autres encore n’ont eu tout simplement aucune proposition le jour de l’expulsion, alors même que certain·es sont en demande asile, et l’Etat a donc l’obligation légale de les reloger.

Après l’expulsion de Feyzin, les personnes qui se sont retrouvées à la rue ont occupé le gymnase Clémenceau, pour revendiquer un relogement digne, pérenne et sans conditions pour tous·tes ; et trouver un abri pour la nuit. Mais les flics sont arrivés en nombre, repoussant les soutiens. L’expulsion a fini par avoir lieu vers 22h. Read More

Villeurbanne: ouverture et expulsion d’un bâtiment de la Métropole pour les expulsé.es de Feyzin

Appel à soutien – Suite à l’expulsion du squat de Feyzin et à celle du gymnase Clémenceau, plusieurs personnes se retrouvent toujours sans solution d’hébergement. C’est pourquoi nous avons décidé de réquisitionner un bâtiment vide de la Métropole situé au 116 rue Dedieu à Villeurbanne.
Depuis le week-end dernier, habitant.es et soutiens occupent un bâtiment vide de la Métropole pour se loger. La revendication est simple : un relogement digne, pérenne et sans conditions pour tous.tes les expulsé.es de Feyzin.
Venez soutenir l’ouverture dès maintenant au 116, rue Dedieu à Villeurbanne. Pour éviter une possible expulsion illégale, nous avons besoin d’être nombreux-ses dès maintenant.
N’hésitez pas à ramener eau, café, thé, nourriture, PQ… Read More

Lyon: pour un relogement immédiat et pérenne des expulsé·es du squat de Feyzin

Communiqué suite à l’occupation du gymnase Clémenceau du jeudi 16 septembre, retours sur le déroulement de l’occupation et les négociations avec la préfécture.

Le jeudi 16 septembre a 7h30, l’expulsion sans préavis du squat de Feyzin est permise par un énorme dispositif policier. Il semblerait que ni la préfecture, ni la DDCS, ni l’Ofii, ni la Métropole, ni l’Armée du Salut, n’aient jugé nécessaire de prévenir les habitant.es d’une opération qui semblait pourtant programmée depuis des semaines. De nombreuses personnes avaient, la veille, quitté le squat après que l’info ait fuité, par peur de l’intervention policière. Ils et elles n’ont donc pas été pris en compte dans le dispositif d’hébergement (malgré des diagnostics sociaux qui induisent normalement une prise en charge même en cas d’absence des habitant.es au moment de l’expulsion). Les chiffres donnés par la préfecture et la presse sont donc largement sous-estimés. Sur 120 à 150 personnes recensées dans le squat, seulement une cinquantaine de personnes ont été emmenées en bus jusqu’à la caserne Chabal, centre d’hébergement à Saint Priest connu pour ses conditions d’accueil indignes. Si 14 personnes ont « refusé » la proposition d’hébergement, c’est parce qu’elle était conditionnée à une aide au retour volontaire, qui consiste tout simplement à accepter de s’auto-expulser. Doit-on a nouveau rappeler à la préfecture que ces personnes sont ici pour rester et que ni leur présence, ni leur droit à l’hébergement inconditionnel ne sont négociables ? A l’issue de cette opération et sans compter les personnes dont on a perdu la trace, c’est au moins une trentaine de personnes, seules ou en famille, qui se sont retrouvées à la rue ce jour-là. Read More

Lyon: occupation du gymnase Clémenceau pour un relogement immédiat et pérenne des expulsé·es du squat de Feyzin

Ce matin jeudi 16 septembre vers 7h30, sans préavis, plus de 20 camions de la police nationale, municipale, des unités de CRS, de la Police Aux Frontières, accompagnés de représentant.es de la préfecture, de la mairie, de la DDETS/DDCS, de l’Ofii et de l’Armée du Salut, ont déployé un immense dispositif pour expulser le squat de Feyzin, ancienne école Georges Brassens. Depuis février 2020, le lieu abritait 100 à 200 personnes, familles et personnes isolées, et subissait les pressions, menaces et procès du propriétaire, la multinationale Total.

Personne, ni habitant.es, ni soutiens, ni associations, n’avait été officiellement prévenu de l’intervention. La plupart des habitant.es n’ont pas pu récupérer l’ensemble de leurs affaires. Serait-il plus important, pour les institutions pourtant en charge de l’hébergement inconditionnel de toutes et tous, de préserver l’image de Total contre un énième scandale, plutôt que de respecter les habitant.es et leur droit à l’hébergement ? Read More

Lyon: appel urgent à solidarité contre l’expulsion du squat de Feyzin

Nous venons d’apprendre que les flics ont prévu d’expulser le squat de Feyzin le jeudi 16 à 7h du matin. Nous appelons donc à un rassemblement de soutien aux centaines d’habitant.es qui y ont trouvé un toit depuis maintenant 1 an et demi.
Depuis février 2020, l’ancienne école Georges Brassens de Feyzin abrite plus de 200 habitant.es. Propriétaire du terrain et de la raffinerie adjacente, l’entreprise Total a trainé le squat de procès en procès. Après avoir fait appel du délai accordé en première instance, Total a obtenu de la Cour d’appel ce qu’elle voulait : l’expulsion immédiate du lieu et l’annulation des délais accordés.
Pourtant, à ce jour, un grand nombre d’habitant.es n’ont pas de solution de relogement ! Faute de places d’accueil nécessaires -il manque 1000 places d’hébergement d’urgence à Lyon- et à cause de la politique du non-accueil de l’Etat, beaucoup de personnes vont se retrouver à la rue. Read More

Montpellier: la mairie mise en cause dans l’expulsion du bidonville du Zénith 2

Hier, nous publions un article revenant sur l’expulsion sans préavis du bidonville du Zénith 2 à Montpellier, menée d’une main de fer, une semaine après celle du site du Mas Rouge, par le préfet de l’Hérault Hugues Moutouh. Malgré les alertes des associations et des soutiens des habitant·es, la mairie, propriétaire du terrain, si elle a assuré dans un communiqué ne pas avoir demandé d’expulsion, n’a pas agi non plus pour empêcher cette dernière. Son aval était pourtant nécessaire pour une telle intervention, prévue en pleine rentrée scolaire et en dépit de l’action sociale menée depuis plusieurs années dans le bidonville. L’intervention brutale a fortement déstabilisé l’existence de plus d’une centaine de personnes, dont de nombreux enfants, pour une partie déplacés en hébergement d’urgence.

Sur place, lors de l’expulsion, les militant·es s’interrogeaient donc sur l’immobilité coupable de la municipalité. Tout en se heurtant aux dénégations de l’huissier venu exécuter son mandat d’expulsion, lequel arguait qu’un simple communiqué de presse n’avait aucun fondement juridique et n’engageait pas la mairie. Circonspection… Read More

Montpellier: bidonvilles, la politique de la terre brûlée du préfet Moutouh

Ces derniers jours, plusieurs médias de la presse locale tels que Midi Libre ou France Bleu Hérault se sont faits l’écho des alertes lancées par plusieurs associations allant de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) à Droit au Logement (DAL) ou à la Cimade, quant à l’expulsion et au démantèlement du bidonville abritant essentiellement des Roms aux abords du Zénith, à l’est de Montpellier. Cette intervention, portée par la préfecture de l’Hérault, allait faire suite à celle ayant rasé sans préavis ni concertation, le site du Mas Rouge le 31 août dernier. Elle était aussitôt considérée comme illégale par ces mêmes associations, qui ont multiplié leurs efforts de communication, car prononcée sans l’aval explicite de la municipalité de Montpellier, propriétaire des terrains occupés. Une condition selon elles indispensable à toute expulsion, et requérant le concours d’un mandat d’huissier. Sollicité par les associations, le procureur de la République a de son côté rappelé dans sa réponse les fondements du droit, émettant que « pour agir, l’huissier de justice détient nécessairement un mandat de son client, à savoir le ou les propriétaires du terrain» . Read More

Bruxelles: occupation Louise, victoire pour les occupant.e.s

La mobilisation paye! En mai, face à la menace d’expulsion de l’occupation Louise/Defacqz, la centaine de personnes sans logement qui y ont trouvé un refuge s’étaient mobilisées. En quelques jours, plusieurs actions avaient été organisées. Plus de 60 associations et 2000 citoyen.ne.s avaient par ailleurs signés une pétition pour demander aux propriétaires de revoir leur position et de permettre aux personnes et familles occupantes de rester à l’abri jusqu’au travaux. Face à cette mobilisation impressionnante, l’expulsion a été suspendue. Après plusieurs semaines de rudes négociations, une convention d’occupation temporaire vient d’être signée avec les propriétaires et pouvoirs publics, pour au moins un an (renouvelable). Le bâtiment a été squatté dans le cadre de la « Campagne de Réquisition Solidaire » avec plusieurs collectifs de personnes sans-logement ou mal-logés, dont La Voix des Sans papiers qui va assurer la gestion du bâtiment. Plus que jamais, restons mobilisé.e.s pour le droit des logements et des papiers pour tou.te.s! Read More