Lyon: communiqué suite à l’expulsion du 116 rue Dedieu et appel à rassemblement vendredi 1er octobre

Le jeudi 16 septembre dernier, la préfecture a déployé un énorme dispositif policier pour expulser le squat de Feyzin où logeaient près de 250 personnes depuis environ deux ans. La préfecture n’avait « relogé » qu’une trentaine de personnes, dans un centre d’hébergement à Saint-Priest connu pour être l’un des plus vétustes de Lyon. Là-bas, il a été dit aux expulsé·es qu’iels ne pourraient rester que jusqu’au 31 octobre. Des dizaines d’autres habitant·es étaient parti·es la veille de l’expulsion, par peur de l’intervention de la police, et n’ont évidemment pas pu bénéficier d’un quelconque relogement. D’autres encore n’ont eu tout simplement aucune proposition le jour de l’expulsion, alors même que certain·es sont en demande asile, et l’Etat a donc l’obligation légale de les reloger.

Après l’expulsion de Feyzin, les personnes qui se sont retrouvées à la rue ont occupé le gymnase Clémenceau, pour revendiquer un relogement digne, pérenne et sans conditions pour tous·tes ; et trouver un abri pour la nuit. Mais les flics sont arrivés en nombre, repoussant les soutiens. L’expulsion a fini par avoir lieu vers 22h. Read More

Villeurbanne: ouverture et expulsion d’un bâtiment de la Métropole pour les expulsé.es de Feyzin

Appel à soutien – Suite à l’expulsion du squat de Feyzin et à celle du gymnase Clémenceau, plusieurs personnes se retrouvent toujours sans solution d’hébergement. C’est pourquoi nous avons décidé de réquisitionner un bâtiment vide de la Métropole situé au 116 rue Dedieu à Villeurbanne.
Depuis le week-end dernier, habitant.es et soutiens occupent un bâtiment vide de la Métropole pour se loger. La revendication est simple : un relogement digne, pérenne et sans conditions pour tous.tes les expulsé.es de Feyzin.
Venez soutenir l’ouverture dès maintenant au 116, rue Dedieu à Villeurbanne. Pour éviter une possible expulsion illégale, nous avons besoin d’être nombreux-ses dès maintenant.
N’hésitez pas à ramener eau, café, thé, nourriture, PQ… Read More

Lyon: pour un relogement immédiat et pérenne des expulsé·es du squat de Feyzin

Communiqué suite à l’occupation du gymnase Clémenceau du jeudi 16 septembre, retours sur le déroulement de l’occupation et les négociations avec la préfécture.

Le jeudi 16 septembre a 7h30, l’expulsion sans préavis du squat de Feyzin est permise par un énorme dispositif policier. Il semblerait que ni la préfecture, ni la DDCS, ni l’Ofii, ni la Métropole, ni l’Armée du Salut, n’aient jugé nécessaire de prévenir les habitant.es d’une opération qui semblait pourtant programmée depuis des semaines. De nombreuses personnes avaient, la veille, quitté le squat après que l’info ait fuité, par peur de l’intervention policière. Ils et elles n’ont donc pas été pris en compte dans le dispositif d’hébergement (malgré des diagnostics sociaux qui induisent normalement une prise en charge même en cas d’absence des habitant.es au moment de l’expulsion). Les chiffres donnés par la préfecture et la presse sont donc largement sous-estimés. Sur 120 à 150 personnes recensées dans le squat, seulement une cinquantaine de personnes ont été emmenées en bus jusqu’à la caserne Chabal, centre d’hébergement à Saint Priest connu pour ses conditions d’accueil indignes. Si 14 personnes ont « refusé » la proposition d’hébergement, c’est parce qu’elle était conditionnée à une aide au retour volontaire, qui consiste tout simplement à accepter de s’auto-expulser. Doit-on a nouveau rappeler à la préfecture que ces personnes sont ici pour rester et que ni leur présence, ni leur droit à l’hébergement inconditionnel ne sont négociables ? A l’issue de cette opération et sans compter les personnes dont on a perdu la trace, c’est au moins une trentaine de personnes, seules ou en famille, qui se sont retrouvées à la rue ce jour-là. Read More

Lyon: occupation du gymnase Clémenceau pour un relogement immédiat et pérenne des expulsé·es du squat de Feyzin

Ce matin jeudi 16 septembre vers 7h30, sans préavis, plus de 20 camions de la police nationale, municipale, des unités de CRS, de la Police Aux Frontières, accompagnés de représentant.es de la préfecture, de la mairie, de la DDETS/DDCS, de l’Ofii et de l’Armée du Salut, ont déployé un immense dispositif pour expulser le squat de Feyzin, ancienne école Georges Brassens. Depuis février 2020, le lieu abritait 100 à 200 personnes, familles et personnes isolées, et subissait les pressions, menaces et procès du propriétaire, la multinationale Total.

Personne, ni habitant.es, ni soutiens, ni associations, n’avait été officiellement prévenu de l’intervention. La plupart des habitant.es n’ont pas pu récupérer l’ensemble de leurs affaires. Serait-il plus important, pour les institutions pourtant en charge de l’hébergement inconditionnel de toutes et tous, de préserver l’image de Total contre un énième scandale, plutôt que de respecter les habitant.es et leur droit à l’hébergement ? Read More

Lyon: appel urgent à solidarité contre l’expulsion du squat de Feyzin

Nous venons d’apprendre que les flics ont prévu d’expulser le squat de Feyzin le jeudi 16 à 7h du matin. Nous appelons donc à un rassemblement de soutien aux centaines d’habitant.es qui y ont trouvé un toit depuis maintenant 1 an et demi.
Depuis février 2020, l’ancienne école Georges Brassens de Feyzin abrite plus de 200 habitant.es. Propriétaire du terrain et de la raffinerie adjacente, l’entreprise Total a trainé le squat de procès en procès. Après avoir fait appel du délai accordé en première instance, Total a obtenu de la Cour d’appel ce qu’elle voulait : l’expulsion immédiate du lieu et l’annulation des délais accordés.
Pourtant, à ce jour, un grand nombre d’habitant.es n’ont pas de solution de relogement ! Faute de places d’accueil nécessaires -il manque 1000 places d’hébergement d’urgence à Lyon- et à cause de la politique du non-accueil de l’Etat, beaucoup de personnes vont se retrouver à la rue. Read More

Montpellier: la mairie mise en cause dans l’expulsion du bidonville du Zénith 2

Hier, nous publions un article revenant sur l’expulsion sans préavis du bidonville du Zénith 2 à Montpellier, menée d’une main de fer, une semaine après celle du site du Mas Rouge, par le préfet de l’Hérault Hugues Moutouh. Malgré les alertes des associations et des soutiens des habitant·es, la mairie, propriétaire du terrain, si elle a assuré dans un communiqué ne pas avoir demandé d’expulsion, n’a pas agi non plus pour empêcher cette dernière. Son aval était pourtant nécessaire pour une telle intervention, prévue en pleine rentrée scolaire et en dépit de l’action sociale menée depuis plusieurs années dans le bidonville. L’intervention brutale a fortement déstabilisé l’existence de plus d’une centaine de personnes, dont de nombreux enfants, pour une partie déplacés en hébergement d’urgence.

Sur place, lors de l’expulsion, les militant·es s’interrogeaient donc sur l’immobilité coupable de la municipalité. Tout en se heurtant aux dénégations de l’huissier venu exécuter son mandat d’expulsion, lequel arguait qu’un simple communiqué de presse n’avait aucun fondement juridique et n’engageait pas la mairie. Circonspection… Read More

Montpellier: bidonvilles, la politique de la terre brûlée du préfet Moutouh

Ces derniers jours, plusieurs médias de la presse locale tels que Midi Libre ou France Bleu Hérault se sont faits l’écho des alertes lancées par plusieurs associations allant de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) à Droit au Logement (DAL) ou à la Cimade, quant à l’expulsion et au démantèlement du bidonville abritant essentiellement des Roms aux abords du Zénith, à l’est de Montpellier. Cette intervention, portée par la préfecture de l’Hérault, allait faire suite à celle ayant rasé sans préavis ni concertation, le site du Mas Rouge le 31 août dernier. Elle était aussitôt considérée comme illégale par ces mêmes associations, qui ont multiplié leurs efforts de communication, car prononcée sans l’aval explicite de la municipalité de Montpellier, propriétaire des terrains occupés. Une condition selon elles indispensable à toute expulsion, et requérant le concours d’un mandat d’huissier. Sollicité par les associations, le procureur de la République a de son côté rappelé dans sa réponse les fondements du droit, émettant que « pour agir, l’huissier de justice détient nécessairement un mandat de son client, à savoir le ou les propriétaires du terrain» . Read More

Bruxelles: occupation Louise, victoire pour les occupant.e.s

La mobilisation paye! En mai, face à la menace d’expulsion de l’occupation Louise/Defacqz, la centaine de personnes sans logement qui y ont trouvé un refuge s’étaient mobilisées. En quelques jours, plusieurs actions avaient été organisées. Plus de 60 associations et 2000 citoyen.ne.s avaient par ailleurs signés une pétition pour demander aux propriétaires de revoir leur position et de permettre aux personnes et familles occupantes de rester à l’abri jusqu’au travaux. Face à cette mobilisation impressionnante, l’expulsion a été suspendue. Après plusieurs semaines de rudes négociations, une convention d’occupation temporaire vient d’être signée avec les propriétaires et pouvoirs publics, pour au moins un an (renouvelable). Le bâtiment a été squatté dans le cadre de la « Campagne de Réquisition Solidaire » avec plusieurs collectifs de personnes sans-logement ou mal-logés, dont La Voix des Sans papiers qui va assurer la gestion du bâtiment. Plus que jamais, restons mobilisé.e.s pour le droit des logements et des papiers pour tou.te.s! Read More

Val de Suse: l’ancien poste de douane occupé est en train d’être expulsé

Ce matin, à 6 heures, nous avons été réveillés par les coups de bélier des gendarmes, de la police et des pompiers qui détruisaient les barricades.
A la sortie, nous sommes identifiés et une plainte est déposée pour occupation aggravée.
Les personnes, avec ou sans les « bons » papiers sur le campement info point ont été emmenées par la Croix-Rouge et la police pour être identifiées et conduites dans des « refuges » institutionnels entre Turin et Bardonecchia.
Ils tentent ainsi de mettre fin la solidarité spontanée et directe sur cette fameuse frontière.
Résistons, rejoignez-nous à Claviere. Retrouvez-nous après le dernier tunnel au premier parking du village.
La police bloque l’accès au village depuis le rond-point. Le tunnel vers la France est en revanche praticable. Vous pouvez toujours passer, ou vous pouvez laisser vos voitures et continuer à pied. Read More

Val de Suse: douane occupée, frontière cassée

A partir d’aujourd’hui, 31 juillet 2021, nous occupons la Dogana, l’ancienne douane italienne à Clavières. Ce bâtiment représente à la fois les contrôles, la répression à la frontière et la libre circulation des marchandises et des touristes : il devient aujourd’hui un refuge autogéré, un espace d’organisation politique de solidarité directe et un lieu libre et ouvert à tous·tes·x.
Si nous décidons d’occuper de nouveau ici, c’est pour maintenir une présence sur cette frontière et pour montrer notre détermination face aux expulsions qui ont déjà eu lieu dans cette zone, Chez Jésus à Clavières en Octobre 2018 et la Casa Cantoniera à Oulx en mars 2021.
Suite à la dernière expulsion, nous sommes revenu·es·x à Clavières en bricolant un camp que nous occupons de manière permanente car c’est ici que les personnes exilées se font refouler par les dispositifs de répression mis en place par les états français et italiens.
Malgré ces refoulements continus à la frontière par la PAF (Police Aux Frontières), les personnes continuent d’arriver. Depuis plus d’un an, nous avons été témoins d’une collaboration grandissante entre la police française et italienne, les flics italiens identifient maintenant les personnes refoulées dans les locaux français de la PAF. Read More

Val de Suse: considérations à propos du camping Passamontagna contre les frontières

Après deux jours de réncontres et de discussions à Clavières (Italie), une longue marche a eu lieu samedi, au cours de laquelle plus de 400 personnes ont marché sur les mêmes chemins frontaliers que les personnes qui voyagent vers le reste de l’Europe utilisent chaque jour et chaque nuit.

Dix kilomètres de sentiers, traversant cette frontière qui, depuis la naissance même des états, continue à séparer et à tenter de limiter la liberté des personnes. Mais malgré le déploiement inutile de flics et de véhicules, et un hélicoptère qui tournait sans cesse au-dessus de nos têtes, nous sommes tout.es arrivé.es sain.es et sau.ves en France, à Les Alberts, où le camping s’est poursuivi samedi soir. L’état fait souvent étalage d’un contrôle social qu’en fait, heureusement, il n’y a pas. En particulier dans les montagnes, où les frontières tracées arbitrairement par l’état sont encore plus poreuses et insubstantielles. Read More

Limoges: expulsion du squat de l’avenue de la Révolution

Mercredi 7 juillet 2021 a eu lieu l’expulsion du squat du 4bis avenue de la Révolution à Limoges, lieu de vie, d’activité et de culture pour les quelques 115 personnes exilé·e·s qui y vivent depuis plus de deux ans.

Cette décision, prononcée le lendemain de la fin de l’année scolaire, n’était aucunement une « fermeture » censée être plus digne qu’une expulsion et ce malgré les diverses annonces des autorités préfectorales qui feignent de privilégier cette option depuis que s’annonce la fin de la trêve des expulsions qui accompagnait l’état d’urgence sanitaire. Seymour Morsy, préfet du département avait pourtant déclaré lors des entretiens qu’il avait accordés aux collectifs (cultivant en cela la posture d’homme de dialogue qu’il cherche à s’inventer) qu’il avait retenu les leçons de l’expulsion du précédent squat et était ouvert aux propositions alternatives qui pourraient être faites. Parole de flic. Read More

Bobigny (93): rassemblement pour l’arrêt immédiat des expulsions de logements, mercredi 7 juillet 2021 à 16h devant la Préfecture

Dès le 1er juin, malgré la crise sanitaire et sociale, les expulsions manu militari ont repris de plus belle dans la Seine-Saint-Denis et le département détient aujourd’hui le triste record du nombre d’expulsions.
Parmi les résidences dites « sociales » fournissant du « logement accompagné » aux travailleurs isolés, le plus souvent travailleurs immigrés ayant laissé leur famille au pays, les résidences Adoma de Pierrefitte issues de l’ancien foyer avenue Lénine détiennent le triste record du nombre d’expulsions. Read More

Villeurbanne: Non à l’expulsion de l’Île Égalité ! Rassemblement devant la mairie

L’Île égalité est expulsable depuis le 12 Mars dernier suite à une décision de justice. Depuis cette date, le collectif solidarités Cusset n’a pas cessé ses activités : distribution alimentaire hebdomadaire, cours de français, lavomatique gratuit, permanences d’entraide administrative, moments de convivialité, cantines solidaires, projections, ateliers artistiques, jardinage collectif, etc.

La dizaine d’habitant.es qui s’y étaient installé.es sont resté.es et voisin.es, habitant·es des quartiers populaires, chômeur·ses, personnes sans-papiers, parents d’élèves, ouvrièr·es, étudiant·es, associations, collectifs, syndicats, et plein d’autres personnes, ont continué à y passer chaque jour et à la faire vivre.

Mais à l’approche de la fin de la trêve hivernale qui avait été prolongée jusqu’au 1er juin en raison de la crise sanitaire, la préfecture semble cette fois bien décidée à expulser l’île égalité dans les plus brefs délais alors même qu’aucune solution de relogement n’a été proposée aux habitant·es à ce jour. Read More

Bruxelles: expulsion suspendue et portes ouvertes à l’occupation Louise

La mobilisation face à la menace d’expulsion de l’occupation Louise/Defacqz semble porter des fruits. En quelques jours, plus de 60 associations et 2000 citoyen.ne.s ont signés une pétition pour demander aux propriétaire de revoir leur position et de permettre aux personnes et familles occupantes de rester à l’abri jusqu’au travaux. Merci pour vos soutiens!

L’expulsion a été suspendue et les propriétaires pourraient recommencer à négocier une convention d’occupation temporaire. Des contacts dans ce sens ont eu lieu avec leur avocate et avec l’échevin au logement de la ville de Bruxelles. Les propriétaires doivent revenir vers les occupant.e.s pour, on espère, avancer dans les négociations. Rien n’est encore gagné, mais ça bouge dans le bon sens. Restons mobilisé.e.s pour la suite! Read More