Bourg-en-Bresse: officialisation d’un nouveau squat

Communiqué du Collectif Solidarité Migrants de Bourg en Bresse

La crise sanitaire a démontré s’il le fallait, en tout cas dans l’Ain, que les pouvoirs publics étaient en capacité de mettre presque tout le monde à l’abri, par l’augmentation en nombre et en durée des places d’hébergement sur cette période. 2022 renoue avec le rituel des expulsions de squats après la trêve hivernale, et celui de la mise à la rue de nombreuses personnes (notamment des familles) hébergées sur des crédits hivernaux ainsi que des mineurs isolés devenus majeurs. Read More

Malakoff: au Malaqueen, une autre vie de quartier menacée d’expulsion

Bienvenue à Malakoff, ville communiste depuis 1925. Ancien bastion ouvrier, la commune vit désormais au rythme de la gentrification. Mais dans ce cycle d’embourgeoisement bien rodé s’est glissé un gros grain de sable. Son nom : Le Malaqueen. Un squat qui occupe un bâtiment voué à la destruction pour laisser place à des bureaux. Un lieu d’accueil pour les précaires et un espace qui est devenu l’un des centres culturels d’un quartier souvent décrit comme »dortoir ». Aujourd’hui le Malaqueen est menacé d’expulsion. Alors, quelle place donner à celles et ceux qui ne peuvent pas suivre l’explosion des prix des loyers dans la capitale ? Read More

Malakoff: appel à soutien. Procédure d’expulsion à leur encontre du Malaqueen

Pour que Malakoff demeure une ville accueillante et une commune vivante, soutenons le Malaqueen.

Depuis le mois de Juillet dernier, un collectif de mal-logés à élu domicile au 70 rue Gallieni à Malakoff, un grand bâtiment désaffecté depuis plusieurs années. Les nouveaux habitants choisirent bientôt de donner un nom à ce lieu qui n’en n’avait pas : ainsi naquit le Malaqueen.

Vous avez depuis déjà croisé, sans-doute sans le savoir, quelques-uns de vos nouveaux voisins & voisines. Vous les avez peut-être aussi rencontré-es, à l’occasion des dizaines d’événements ouverts au public organisés par le collectif, parmi lesquels : concerts, ateliers d’écriture et d’arts plastiques, ateliers informatique, d’installation de logiciels libres, expositions, couture, répétitions musicales, projections de films. Read More

Lyon: fin de la trêve hivernale, rassemblement jeudi 31 mars

Comme tous les ans, la fin de la trêve hivernale signe le retour des expulsions. Rassemblement à 18h esplanade Moncey Lyon 3e.

Mobilisation pour le droit à un logement digne pour toutes et tous à l’occasion de la fin de la trêve hivernale

L’inter-organisations logement 69 appelle à un rassemblement le jeudi 31 mars, à l’occasion de la fin de la trêve hivernale, afin de dénoncer la reprise des expulsions, de locataires ou d’habitant.e.s de lieux de vie informels, et des coupures des fluides (électricité, gaz) . Nous dénonçons également la remise à la rue des personnes hébergées pendant la trêve hivernale. Read More

Caen: nouveau squat pour loger des exilé.e.s

L’assemblée générale de lutte contre toutes les expulsions officialise aujourd’hui (samedi 19 mars) l’occupation, depuis plus de 48h, de 4 appartements au 4eme étage du 4 rue Paul Langevin à Caen. Les familles et homme célibataire étaient sans solutions de logement. Votre présence sur place tout au long du week-end est plus que bienvenue et ce jusqu’au passage d’un.e huissier.e qui nous précisera qu’une procédure judiciaire est enclenchée. Si vous en avez la possibilité, les dons de matériel ménager sont notamment plus que bienvenus : éponges, produit-vaisselle, seaux, serpillières, produits, linge de maison, lessive, etc. Read More

Lyon: incendie rue Salomon Reinach, prétexte pour expulser des sans-abri en toute illégalité

Après l’incendie d’une pièce du squat le Carré, 15 rue Salomon Reinach, le proprio Grand Lyon Habitat et les flics en ont profité pour expulser illégalement les habitant-es et voler leurs affaires. Le Tribunal avait pourtant autorisé le squat à rester jusqu’en mai 2022.

Lundi 14 février en début d’après midi, une pièce du squat le Carré, rue Salomon Reinach à la Guillotière, a pris feu. Ce squat, installé depuis 2 ans (ouvert en février 2020), faisait l’objet d’une procédure en justice et le Tribunal de Lyon avait accordé aux habitant-es le droit de rester jusqu’en mai 2022, rejetant la demande d’expulsion immédiate de son propriétaire Grand Lyon Habitat. Read More

Calais: 10 jours au squat de la rue Frédéric Sauvage

La semaine dernière, de nouveaux squats ont été ouverts à Calais par plus de 100 militant.e.s venu.es de toute l’Europe pour lutter pour le droit au logement, dans un acte de solidarité transfrontalière avec les personnes exilées bloquées à la frontière franco-britannique. Après 4 jours de siège, la tour de la rue d’Ajaccio a été violemment expulsée le 11 février à l’aide d’un hélicoptère de la police, de l’unité du RAID qui est entrée par le toit en utilisant des explosifs, et de nombreux CRS dans les rues. Un militant a été arrêté pendant l’expulsion mais tous.tes les autres ont réussi à s’échapper du bâtiment et à rejoindre nos camarades dans la rue, où les CRS ont tiré une quantité ridicule de gaz lacrymogènes pour vider la zone.

Notre maison de la rue Frédéric Sauvage tient jusqu’à présent, bien que la situation juridique soit floue et que nous attendons toujours l’arrivée de l’huissier. La Mairie et la Préfecture ont fourni des informations incohérentes concernant les procédures légales relatives à cette maison, et nous craignons qu’elles ne cherchent à trouver un à moyen de nous expulser illégalement. Read More

Calais: appel aux dons pour le squat rue Frédéric Sauvage

La semaine dernière, plusieurs nouveaux squats ont été ouverts à Calais par plus de 100 activistes venus de toute l’Europe, dans un acte de solidarité transfrontalière avec les personnes exilées qui sont bloquées à la frontière franco-britannique. L’un de ces espaces a été violemment expulsé la semaine dernière par les forces de l’ordre après 4 jours de siège. L’un de ces espaces tient toujours, il s’agit d’une grande maison ancienne située rue Frédéric Sauvage à Calais.

Dans cet espace, nous espérons briser le cercle vicieux de la violence policière et étatique, du racisme et de la déshumanisation qui se poursuit à Calais, et dans le monde entier, pour faire respecter les frontières nationales. Ce squat a pour but d’être un espace de vie digne, collectif, autonome et sûr pour les personnes, quelle que soit leur situation administrative – espaces qui manquent tant à Calais. C’est une belle maison ancienne, l’une des nombreuses maisons vides de la ville alors que des centaines de personnes dorment dehors. Read More

Calais: expulsion par le RAID de la tour occupée rue d’Ajaccio

Ce matin [vendredi 11 février 2022], le RAID est intervenu pour expulser la tour [située rue d’Ajaccio] assiégée par la police que nous occupions depuis une semaine. Utilisant des moyens dignes d’une action anti-terroriste, ils sont intervenus par le toit en hélicoptère et ont utilisé des explosifs pour fracturer les portes.


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Calais: tribune de la part des occupant.e.s de la rue d’Ajaccio

Depuis l’expulsion de la jungle de Calais la police expulse et saccage les campements toutes les 48h, empêche les associations de distribuer eau et nourriture, contrôle et enferme les personnes exilées à la moindre occasion, maintenant une pression continue et mettant ainsi entre 1000 et 1500 personnes dans une précarité extrême.

Les bâtiments ouverts cette dernière semaine l’ont été dans la perspective d’ouvrir des lieux de soins, de soutien et de vie collective pour les personnes à la rue et dans le besoin.

La répression immédiate de ces initiatives par l’expulsion de la tour démontre que l’état refuse toute organisation populaire pour palier aux problématiques qu’il crée.
Cette présence démesurée alimente les tensions dans le quartier, les policiers n’hésitant pas à gazer des familles et les groupes venus soutenir l’occupation enfumant les appartements et exprimant ainsi la réponse de l’état : des moyens extrêmement coûteux et violents pour faire taire des initiatives de solidarité populaire. Read More

Calais: communiqué « Nous ne nous laisserons pas faire ! »

Depuis le vendredi 4 février 2022, nous occupons un bâtiment rue d’Ajaccio, inhabité depuis 1 an. Cette occupation est intervenue dans le cadre de la commémoraction, une journée de mobilisation internationale à l’initiative des familles et des proches des personnes décédées aux frontières pour dénoncer les politiques migratoires meurtrières du Royaume-Uni, de la France et de l’UE.

A Calais, environ 1 500 personnes (sur)vivent dans la rue dans des conditions de vie inacceptables. Les personnes exilées occupent des terrains vagues et n’ont pas accès aux services de première nécessité: logement, assainissement, eau, nourriture et soins médicaux. L’État impose des conditions d’extrême précarité et d’invisibilisation par des expulsions illégales toutes les 48 heures, des vols d’effets personnels par la police, des démantèlements illégaux sans possibilité de se défendre devant un juge, des violences policières récurrentes. Les gouvernements français et britanniques, Natacha Bouchard et tous leurs
amis, ont délibérément transformé une question politique en crise humanitaire, maintenant les personnes qui veulent passer la frontière dans une situation de survie. Read More

Calais: communiqué de Calais logement pour toustes

Un toit c’est un droit, même à Calais.

Nous sommes un groupe de personnes de différents pays qui se battent pour le droit de chacun et chacune à un logement digne et sûr. Nous occupons actuellement, depuis plus de 48 heures, certains des nombreux bâtiments de la ville de Calais qui restent vides et gaspillés pendant que les gens dorment dans les rues.

Nous occupons ces espaces dans l’espoir de briser le cercle vicieux de la violence et de la déshumanisation de l’État et de la police qui se poursuit à Calais et dans le monde entier pour faire respecter les frontières nationales. Nous voulons créer les espaces ouverts, protégé de la violence de l’Etat et des discriminations, où le statut administratif d’une personne n’a pas d’impact sur sa capacité à satisfaire ses besoins fondamentaux, à faire l’expérience de la solidarité et à vivre dignement. Read More

Ivry-sur-Seine (94): chronique d’une lutte pour le logement

Récit de la mobilisation des ex-habitant.e.s du CSA contre les expulsions et le mépris

En mai 2017 au 37 rue Marceau à Ivry-s/-Seine (94), un nouveau squat, le CSA (Centre social autogéré), voit le jour. Ce bâtiment de bureaux de plus de 2500m2, propriété du Crédit Mutuel, est occupé principalement par des personnes exilées, seules ou en familles, aux situations administratives diverses. Selon les périodes, entre 50 et 90 personnes vivront dans ce bâtiment.

Rapidement, les occupant.e.s du CSA se mobilisent pour la défense du bâtiment ou au moins, si l’expulsion du squat a lieu, pour obtenir le relogement de tou.te.s les habitant.e.s. Pour cela, ils et elles font des rassemblements publics et prennent contact avec la mairie d’Ivry, estampillée PCF. Dès les premiers échanges avec la mairie, il est très clair qu’en cas d’expulsion aucun.e habitant.e ne souhaite se tourner vers le 115 et les dispositifs d’urgence, insalubres et précaires. La tâche s’avère compliquée car un certain nombre de personnes sont sans-papiers. Finalement et grace à la pression des occupant.e.s, la mairie se déclare à l’époque (on est en 2019) favorable à étudier (sérieusement) la possibilité de créer un nouveau dispositif qui permettrait de reloger collectivement tou.te.s les habitant.e.s avec ou sans papiers, dans un cadre et pour une durée qui leur permettraient de faire réellement avancer leurs démarches.

– 1. Vers l’expulsion Read More

Pantin (93): ouverture d’un nouveau squat au 12 rue Candale

Urgent / risque d’expulsion

Des exilés occupent depuis mercredi 26 janvier 2022 un bâtiment, vide depuis plusieurs années, situé au 12 rue Candale, à Pantin.

Ce collectif de Soudanais, Érythréens, Éthiopiens et Tchadiens, après avoir passé des semaines ou des mois à la rue à Paris, et après s’être fait expulser illégalement par la police à St-Ouen, a retrouvé un lieu pour dormir et s’organiser. Read More

St-Ouen (93): « Ils n’ont même pas pu récupérer leurs affaires »

Le squat de Saint-Ouen, en région parisienne, a été évacué dans la matinée du mercredi 19 janvier. Une cinquantaine de migrants, principalement Soudanais, ont été jetés à la rue, sans propositions de mise à l’abri, et sans avoir pu récupérer leurs effets personnels. Une opération jugée « illégale » par les militants et les associations.

Moins de 15 jours après leur installation, la cinquantaine d’occupants du squat de Saint-Ouen, en région parisienne, ont été délogés mercredi 19 janvier par les forces de l’ordre. Vers 10h30, des équipes de la police nationale et de la police municipale, accompagnées d’un service de sécurité privée, ont investi le bâtiment. Read More