Dijon: expulsion du squat de la CPAM

Ce mardi 10 septembre 2019, une nouvelle audience est convoquée par le juge de l’exécution afin de statuer sur le sort de la CPAM occupée. Nous appelons donc à venir soutenir les habitants pour ré-affirmer avec eux la nécessité absolue de pouvoir continuer à vivre dans ces locaux tant qu’aucune autre solution n’est proposée et alors même qu’aucun projet n’est en cours sur ce bâtiment.
La préfecture n’a aucune envie d’attendre l’audience au tribunal d’instance. Lundi 9 septembre en d’après-midi, les forces de l’ordre engage une opération d’expulsion de l’ancienne CPAM de Chenôve.

Appel à soutien aux habitants de l’ancienne CPAM transformée en lieu de vie de Chenôve.

Depuis août 2018 les anciens locaux de la CPAM à Chenôve ont repris vie. Environ 80 personnes ont trouvé un toit alors qu’elles étaient laissées sans solution d’hébergement par les pouvoirs publics. Depuis maintenant un peu plus d’un an, elles n’ont eu de cesse d’aménager les lieux, de les entretenir et d’y mener à bien des activités. Les cours de français, les parties de foot, l’aide à l’installation et à l’accueil des nouveaux arrivants, a permis à beaucoup de rendre le temps de l’attente des procédures d’asile un peu moins long. L’existence de ce lieu a également permis à bon nombre des personnes qui y résident de trouver un peu de répit sur la route de l’exil, de se soigner, de tisser des liens avec les voisins, de partager des repas, d’inviter des ami-e-s. Read More

Dijon: Thierry Coursin, un empereur de façades

L’ex-directeur de cabinet de Rebsamen, devenu entrepreneur à plein temps après la privatisation sauvage de la société d’aménagement de l’agglomération dijonnaise en 2016, est propriétaire d’un bâtiment occupé par des migrants menacés d’expulsion actuellement.

Mafia ou pantomime ?

Depuis octobre 2018, plusieurs dizaines de personnes migrantes ont trouvé domicile dans les anciens locaux de la CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie) de Chenôve. L’an passé, quatre antennes CPAM de l’agglomération ont été regroupées en une seule entité désormais localisée au Centre Clémenceau. C’est la « Société Est-Métropole » (SEM) qui, à la suite de cette centralisation, est devenue propriétaire des immeubles vacants. Le président de cette société s’appelle Thierry Coursin, spéculateur et carriériste notoire, encore trop ignoré du grand public au regard de l’ampleur du fléau dont il est l’agent. Read More

Athènes (Grèce): des nouvelles d’Exarchia, en lutte contre la terreur d’Etat

Du 28 août au 1er septembre…

Athènes: attaque incendiaire d’une escouade anti-émeute – Dimanche 1er septembre 2019

Un groupe de 20 anarchistes a attaqué aux cocktails Molotov le chek-point militaire de la MAT (police anti-émeute) situé à l’angle des rues Tositsa et Trikoupi.

L’attaque a eu lieu vers 23h40, le 1er septembre, dans le quartier d’Exarchia qui, depuis le 26 août, fait face à une plus grande militarisation du quartier que par le passé.

Après l’attaque, la MAT a tout de suite afflué sur la place d’Exarchia et s’est mise à lancer des armes chimiques sur la place et les rues environnantes, même dans les rues où il n’y avait pas eu d’émeutes. Read More

Munich (Allemagne): attaque du consulat grec en solidarité avec Exarchia

A l’occasion de la récente vague répressive de l’Etat contre les anarchistes et toutes les personnes qui cherchent à vivre par-delà les frontières oppressantes de l’Etat, nous avons attaqué le consulat de Grèce à Munich avec du bitume la nuit dernière [du 2 au 3 septembre 2019]. Read More

Notre-Dame-des-Landes: lettre ouverte au comité de rédaction de la revue Z

A propos de l’article « Alors, vous avez gagné ? »
paru dans le numéro 12 de la revue (septembre 2018), p. 218 à 225.

Bonjour,

Nos commentaires qui suivent à propos de l’article sur les luttes sur la ZAD de NDDL sont motivés par le fait que nous disposons de la connaissance de quelques faits, d’éléments d’analyse et d’une expérience sur place pour la période du printemps 2018. Nous sommes donc plus en mesure d’exercer notre esprit critique sur ce qui est affirmé dans l’article, que sur les autres sujets abordés dans ce numéro. Or, d’importantes omissions et un manque de contextualisation biaisent la compréhension de ces événements que peuvent s’en faire vos lecteurs et lectrices. Ce qui motive cette lettre ouverte. Read More

Montreuil-Bobigny (93): assez de harcèlement policier, un logement pour tous !

Ce sont des habitants de Montreuil, ce sont des travailleurs, c’est la « France qui se lève tôt » pour reprendre la vieille formule. Et pourtant, depuis le mois de mai, la police n’a cessé de les harceler et de les menacer. Le succès de la manifestation du 3 août a contribué à faire baisser la pression, mais de nouvelles menaces pèsent sur eux en ce début de rentrée. La solidarité de la population est indispensable !

« Eux », ce sont les travailleurs d’origine africaine, avec ou sans papiers, anciens résidents du foyer Bara désormais fermé pour insalubrité et depuis obligés d’occuper l’ancien centre Afpa. Or, ces derniers mois, la situation était devenue intenable : contrôles au faciès aux alentours, arrestations, menaces d’expulsion… Read More

Lyon: « On vit ici, on reste ici » manifestation contre l’expulsion de l’Amphi Z

Depuis un an la Métropole a assigné les habitants au tribunal. Le 10 mai 2019 le jugement a été rendu : l’amphi Z doit être évacué à partir du 1er septembre 2019. Dès le mois de mai, nous nous sommes conformés aux procédures préconisées par les services de l’État (diagnostic social), mais seules 30 personnes ont été relogées dans des foyers. Rien n’a été proposé aux autres, dont des familles avec des enfants et des personnes malades.

Le 29 août, un huissier s’est présenté pour signifier aux habitant.e.s leur obligation de quitter le bâtiment le 2 septembre. Nous avons immédiatement saisi le juge d’exécution des peines (JEX) afin de solliciter un délai supplémentaire en l’attente de solutions d’hébergement comme l’État en a l’obligation. Read More

Grèce: résistance à l’oppression de l’État

L’État et le capital s’attaquent toujours à la liberté des classes sociales populaires, s’appropriant leur travail et leurs ressources. Au cours des dernières années nous avons subi une attaque des plus violentes, celle de l’appauvrissement massif et de l’aliénation de celles et ceux qui étaient déjà opprimé-e-s et exploité-e-s. En parallèle, un vaste mouvement de résistance sociale et de solidarité a vu le jour. Le peuple a mis en place toute une variété d’espaces autogérés; des infrastructures de logements, des centres médicaux gratuits, des cuisines populaires et des espaces verts et publics, pour ne citer que les exemples les mieux connus. Malgré ses faiblesses et ses échecs, le mouvement a pu créer – au travers des squats, des groupes politiques, des syndicats populaires et assemblées de places et de quartiers – une base sociale solide et fertile qui concentre et accumule un savoir et une expérience considérable, donnant naissance à des communautés de lutte entretenant des liens sociaux étroits, portant un regard critique sur la société. Souvent, il a fallu avoir recours à la contre-violence pour défendre ces espaces de libertés et l’essence même du mouvement contre la répression de l’État et les attaques fascistes. Il n’a fait que grandir en diversité et vitalité malgré la criminalisation incessante de la solidarité et de la mobilité.

Dans le contexte de cette lutte de classe, ce lundi 26 août, l’État et sa police ont pénétré dans Exarcheia et évacué 4 squats ; 2 d’entre eux étaient des logements pour réfugié-e-s/migrant-e-s, Transito 15 et Spirou Trikoupi 17, où ils ont capturé 144 réfugié-e-s/migrant-e-s les arrachant à leur résidence pour une seconde fois et les isolant dans des centres de détention. Des intrusions-évacuations ont aussi eu lieu dans des squats politiques habités et actifs, celui rue Assimaki Fotila et Gare squat où ils ont arrêté 3 personnes. Read More

New York (USA): communiqué revendiquant l’attaque de l’ambassade grecque

Le 2 septembre 2019, nous avons attaqué l’ambassade grecque à New-York, en détruisant la vitre de la façade et en taguant l’entrée d’un “(A)”.

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Ceci a été fait en solidarité avec les anarchistes et les réfugiés d’Exarchia, où l’Etat fasciste grec a commencé à expulser les squats et à envoyer des migrants dans des camps de concentration. Jusqu’à présent, au moins quatre squats ont été expulsés et 143 personnes arrêtées par les porcs, arrachant les gens de leurs maisons sous les ordres du parti d’extrême-droite Nouvelle Démocratie. Read More

Madrid (Espagne): solidarité avec les prisonnières de Tetuán

Le 13 mai 2019, deux anarchistes ont été arrêtées à Madrid ; leurs maisons et l’espace occupé anarchiste La Emboscada ont été perquisitionnés par la police. Depuis, elles attendent leur procès, sous l’accusation de terrorisme, étant inculpées pour des nombreuses actions contre des apparats répressifs, des banques, des partis politiques et des agences immobilières.

Pour l’État et sa justice, toute action motivée par les idées anarchistes est un acte terroriste, puisque l’anarchisme a parmi ses objectifs la subversion de l’ordre social. L’État nous colle alors, avec ses lois, l’étiquette de terroristes et de criminels.

En tant qu’anarchistes, le but ultime du changement social et de mettre au rebut ce monde pour lequel la valeur économique compte plus que la vie en toutes ses formes ; le mépris pour chacun des responsables de cet ordre économique et social ; la décision d’agir et de nous organiser de manière autonome sans avoir recours à leurs voies légales ou électorales ; tout ça ce sont des choses auxquelles nous ne renoncerons jamais. Ce sont des choses dont nous sommes coupables. Mais coupables, terroristes ou criminels ne sont que des étiquettes qui répondent à la logique de l’État. Chacune choisit avec laquelle s’appeler et tout ce que nous avons à dire c’est que nous sommes anarchistes et cela aucune opération antiterroriste ne le changera.

Néanmoins, nous voulons aussi envoyer de la force et de la solidarité à toutes les autres, nombreuses, compagnonnes anarchistes qui tous les jours sont frappées par le système, à différents endroits de la planète. Un clin d’œil complice pour elles, qu’elles soient criminelles, terroristes ou simplement anarchistes. Leurs cages ne nous arrêtent pas.

[Publié le 1er sept. 2019 sur Attaque. Traduit de ContraMadriz.]

Douarnenez (29): la reconquête des luttes passe aussi par là !

Lors du festival du film de Douarnenez était projeté «Notre-Dame-des-Landes, la reconquête» film documentaire de Thibault Férié, suivi d’un débat avec un habitant de la zad visible dans le film et signataire de convention d’occupation précaire avec l’État.

Plusieurs personnes, ancien-nes occupant-es et soutiens de la zad, se sont invitées au débat afin de rétablir quelques vérités. Read More

Caen: Dernier requiem pour le squat du Marais

Le squat du Marais est le plus grand de Caen : près de 250 exilé·e·s y vivent et risquent d’être expulsé·e·s dès lundi 2 septembre 2019. Pour leur dernier été, des militant·e·s et habitant·e·s ont organisé une université populaire.

250 exilé·e·s au squat du Marais

Passé le portail de l’entrée, quatre bâtiments se dressent autour d’une grande cour. « Nous détruirons les centres de rétention ». Cette phrase et autres messages politiques s’étalent en toutes lettres sur les murs. Le squat du Marais à Caen accueille plus de 250 personnes, majoritairement des exilé·e·s. Read More