Belo Horizonte (Brésil): appel à solidarité avec la Kasa Invisível menacée d’expulsion

La Kasa Invisível est un squat situé en plein centre de Belo Horizonte (Brésil). C’est un ensemble de trois maisons construites dans les années 1930 et occupées depuis 2013 par un collectif autonome, puis transformées en lieu d’habitation et centre social autogéré.

Depuis 7 ans, des groupes et des gens de tout le Brésil et de différents endroits du monde sont passés par la Kasa pour participer à des débats, des ateliers, projections, concerts, foires du livre et festivals. En plus de recevoir des évènements et réunions de différents collectifs et mouvements, le lieu abrite une cuisine communautaire, une bibliothèque, un infokiosque, un atelier de sérigraphie et une coopérative d’aliments végan.

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Leipzig: occupation de la Ludwigstraße 71

Communiqué de presse, occupation Ludwigstraße 71, 22 août 2020.

L’occupation de la Ludwigstraße 71 a survécu à la première nuit. Les militant-es sont toujours dans l’immeuble. Selon la LVZ, le propriétaire devrait venir à Leipzig mercredi et être prêt à parler aux militant-es. En attendant, la maison est sous surveillance policière.

« Nous serions heureu-ses que le propriétaire nous contacte aussi directement », déclare Kaya de Leipzig Besetzen. Depuis le début de l’occupation, le groupe a souligné sa volonté de mener des négociations sur un pied d’égalité et a présenté un concept d’utilisation.

« Nous attendons de la police qu’elle fasse preuve de retenue », convient Sasha, également de Leipzig Besetzen. La veille, la présence policière avait été renforcée dans les rues avoisinantes. Pendant ce temps, les policiers ont tenté d’accéder au bâtiment par la Mariannenstraße. Pour ce faire, la police a bloqué les portes d’entrée des immeubles résidentiels adjacents lorsque les résidents les quittaient. En outre, il y a eu des harcèlements de passant-es par des policiers. Read More

Thessalonique: déclaration politique du squat Terra Incognita. Appel à la solidarité internationale

Le matin du lundi 17 août 2020 le squat Terra Incognita a été expulsé par les forces répressives du néolibéralisme, mais que TEMPORAIREMENT ! Les forces de l’ordre de la « démocratie » ont envahi le bâtiment et durant plusieurs heures ils ont effectué des enquêtes, en confisquant du matériel. Quelques jours plus tard, le squat reste toujours ouvert et malgré les célébrations des flics, qui pensent qu’ils peuvent encore envahir notre territoire libre.

Depuis plus de 16 ans le squat Terra Incognita constitue le point de lutte et de rencontre de centaines des militants-es de la base sociale. A travers plusieurs actions, interventions, débats, manifestations et affrontements contre les violences d’État, le squat se trouve toujours présent dans les luttes contre les intérêts du capitalisme monopoliste, contre le fascisme et le patriarcat, contre toutes les formes de discriminations et de spécisme. Dans l’espace du squat et dans ces structures autogérées, basées sur la solidarité et l’aide mutuelle, ils se sont rencontrés et ils se rencontrent encore des centaines des manifestants-es et combattants-es de la liberté. Dans l’espace du squat, des rapports et relation libertaires ont été construits. Des plans, des opérations subversives et des rêves trouvent jusqu’a aujourd’hui de support éthique et espace libre du squat pour se réaliser. Le squat pour plus de 16 ans constitue une partie vivante du corps de la lutte contre toutes formes de pouvoir et de répression toujours, sans divisant les moyens qui contribuent à la propagation des idées libertaires et l’organisation de la contre-attaque de notre classe. Parce que pour nous c’est ça la libération par la société capitaliste. Read More

Gap: expulsion violente et illégale du Cesaï

Mercredi 19 août, six heures, des policiers enfoncent à coup de bélier les portes des chambres des habitants du Césaï, le centre social autogéré de Gap. Ils regroupent tout le monde dans une cour, effectuent des vérifications d’identité. C’est le début de l’expulsion du Cesaï.

Bilan : 43 personnes dehors, 20 hébergées dans des camping, 2 embarquées au poste. 43 exilé.e.s et sans abris qui ont à peine eu le temps de prendre leurs affaires, de ramasser de la nourriture avant que le Cesaï ne soit muré. 43 personnes sur la place Saint Arnoux, devant la préfecture, bientôt rejoints par des militant.e.s.

Un campement s’organise en attendant une solution qui ne viendra pas de la préfecture, celle-ci craignant toujours plus le fameux «appel d’air». En attendant un endroit où dormir et poser leur sac, familles, jeunes déminorisés, dublinés, sans abris, sont tous ébahis de se retrouver en quelques heures sans logement. Read More

Thessalonique: expulsion du squat Terra Incognita

Ce matin (17 août), vers 5 heures, la racaille en uniforme de la police grecque a envahi Terra Incognita à Thessalonique, un bâtiment occupé depuis 2004 et qui constitue un point de repère de la lutte et du mouvement anarchiste dans la ville.

Les policiers ont procédé à l’expulsion du bâtiment, tandis que les équipements techniques et matériels ont été confisqués et qu’une grande partie des ressources à l’intérieur du bâtiment ont été confisquées.

Plus précisément, les équipements des infrastructures anarchistes suivantes, hébergées dans le squat, ont été confisqués : le matériel médical et de premiers secours, la salle de sport, la bibliothèque et le matériel d’impression, ainsi qu’un grand nombre d’archives d’affiches et d’autres imprimés datant de plusieurs décennies. Read More

Bordeaux: conventionnement du Kabako, les conditions inacceptables fixées par le département

Interrogée début août sur le logement précaire par Rue89bordeaux, Emmanuelle Ajon, adjointe au maire en charge de la délégation du Service public de l’Habitat et du Logement, annonçait que la nouvelle municipalité avait « demandé au département de ne pas faire évacuer le squat rue Camille Godard ». Egalement vice présidente en charge de la Protection de l’Enfance au Département, Emmanuelle Ajon serait-elle particulièrement sensible au sort des Mineurs Non Accompagnés en recours qui habitent le Kabako ?

Il est vrai qu’à ce jour aucune procédure d’expulsion n’a été lancée à l’encontre du squat rue Camille Godard et le Département nous a en effet proposé un bail d’occupation précaire … Mais à quelles conditions ? Read More

Val Susa (Italie): un été de lutte contre le TGV Lyon-Turin

Même si on en parle encore peu côté français, la lutte contre le projet de TGV Lyon-Turin a repris de plus belle depuis début juillet ! Alors que les habitant·es du Val Susa se battent depuis une vingtaine d’années contre la destruction de leur vallée, la lutte vient d’entrer dans une nouvelle phase.
À partir de différents extraits d’articles, voici un petit retour sur la situation de ce dernier mois [de juillet]: Read More

Calais: des associations saisissent la Défenseure des droits et des rapporteurs de l’ONU sur la situation des migrants

Aujourd’hui a eu lieu à Calais la 693ème expulsion de lieu de vie informel depuis le 1er janvier 2020. En ce 13 août 2020, les droits fondamentaux des personnes exilées survivant à Calais ne sont toujours pas respectés (Human Rights Observers).

Treize associations présentes à Calais auprès des personnes migrantes ont annoncé vendredi avoir saisi la Défenseure des droits, ainsi que sept rapporteurs spéciaux des Nations unies relatifs aux droits humains, pour les « alerter sur les conditions de vie inhumaines » des réfugiés.

À Calais, les évacuations de campements s’enchainent et la répression policière envers les personnes migrantes s’est accentuée depuis l’arrivée de Gérald Darmanin au ministère de l’Intérieur, accusent les associations de défense des droits humains présentes sur place.

Pour tenter de se faire entendre, treize d’entre elles – dont l’Auberge des Migrants, Médecins du Monde et le Secours Catholique – ont saisi, vendredi 14 août, la Défenseure des droits Claire Hédon, dont le mandat vient de débuter, ainsi que sept rapporteurs spéciaux des Nations unies relatifs aux droits humains. Read More

Bordeaux: les nouvelles et les besoins de Kabako

Cela fait plus d’un mois et demi que le Kabako est ouvert. A l’heure actuelle, nous sommes toujours en attente d’une réponse du département pour que stoppent les remises à la rue de jeunes à la sortie du SAEMNA, pour que tous les jeunes du Kabako et, plus généralement, tou.te.s les jeunes en recours contre les décisions départementales leur refusant l’aide sociale à l’enfance soient enfin pris.es en charge par la collectivité, Etat et département.

Si la semaine dernière, le département s’est vu contraint par décision du juge des référés de prendre en charge 7 jeunes du Kabako, il continue de se décharger de ses responsabilités concernant les autres.

Alors, on continue à faire appel à votre soutien pour certains besoins en nourriture, et autres, pour assurer le quotidien du lieu et un minimum de confort pour les jeunes. Read More

Saint-Denis: deux semaines après l’expulsion du camp d’Aubervilliers, des centaines de migrants de retour

Entre 300 et 400 personnes migrantes vivent sous le pont de l’autoroute A1 à Saint-Denis dans des conditions totalement indignes, quinze jours seulement après l’expulsion du camp d’Aubervilliers. Les associations dénoncent une situation absurde où les expulsions et réinstallations se succèdent sans solution pérenne.

Lors de l’expulsion du campement d’Aubervilliers le 29 juillet dernier, Pierre Henry, le directeur général de France Terre d’Asile, s’était dit « On se revoit en septembre », certain que le campement allait se reformer en quelques semaines.

Il n’aura pas fallu attendre aussi longtemps. Moins de quinze jours après l’expulsion des quelque 1 500 personnes qui vivaient dans le camp, « entre 300 et 400 » personnes ont trouvé refuge sous le pont de l’autoroute A1 à Saint-Denis. Il s’agit d’hommes seuls, majoritairement originaires d’Afghanistan. Read More

Corinto (Colombie): la police anti-émeute et l’armée expulsent un terrain occupé et tuent deux indigènes Nasa

Mercredi 12 et jeudi 13 août 2020, à Corinto, dans le nord-est du Cauca, la police anti-émeute et l’armée sont intervenues pour expulser l’occupation d’un terrain privé [1] par des indigènes Nasa. Ces occupations de terrains font partie d’un combat continu de récupération de terres par les Nasa depuis 2014, reprenant une pratique ancestrale de lutte anticoloniale [2]. Read More

République Tchèque: ce qu’est Bublina et ce qu’elle n’est pas

Bublina est un squat, situé sur la planète Terre, quelque part sur la route entre les villes de Aš et Břeclav. Ces bâtiments avec une cour ont été inutilisés par le propriétaire et habités par de nombreuses personnes aux motivations très diverses au fil des ans. Certains sont partis, d’autres ont été expulsés par la police. Depuis août 2019, le squat est occupé par le premier membre d’un nouveau groupe de résidents et de supporters, et a été rebaptisé « Bublina » (la bulle).

Ce premier résident est confronté depuis un certain temps à une crise du logement et à un manque d’espace pour pouvoir simplement vivre. Au bout de quelques mois, deux autres personnes ont rejoint ce groupe qui se retrouve à la rue depuis que leur employeur les a privés de ressources financières. Ils ont déménagé juste avant l’apparition de la pandémie de covid-19, ce qui leur a permis de s’isoler en quarantaine ici et de survivre sans risque pour leur santé. Comme ils sont tous deux âgés, leur santé aurait pu être compromise autrement. Ces hommes âgés et anarchistes d’âge moyen se sont vite habitués à vivre ensemble. Ce n’est pas l’idéologie ni la lutte des générations qui les ont fait coopérer, mais leur volonté de résoudre leurs conditions matérielles et de satisfaire leurs autres besoins en squattant. Leur situation est très différente de celle de ceux, souvent issus de la classe moyenne, qui squattent pour des raisons idéalistes et squatter n’est pour eux qu’une aventure parmi d’autres. Les habitants de Bublina n’ont tout simplement pas les moyens d’acheter ou de louer des appartements et le squat est la seule issue. Une solution qui va au-delà des normes légales et conventionnelles, mais néanmoins légitime et efficace. Sans les activités de ces résidents, il n’y aurait plus qu’une épave d’immeuble sur place, avec un propriétaire qui n’en prendrait pas soin. Les squatters entretiennent cette maison et de cette cour. C’est leur maison maintenant, après tout. Read More

Cape Town (Afrique du Sud): la lutte continue à Kraaifontein

Depuis le 20 juillet, comme on l’a déjà écrit dans cet article, le quartier de Kraaifontein est sous occupation policière et en lutte contre les incursions des keufs qui cherchent à expulser des habitant⋅e⋅s et démolir leurs domiciles.

On savait que ça avait duré au moins jusqu’au 26 juillet, hé bien tout continue: démolitions de cabanes et autres habitats auto-construits continuent, arrestations d’habitant⋅e⋅s en lutte et résistance collective pour préserver les lieux de vie attaqués par les flics, comme on peut le voir sur ces deux vidéos, tournées les jeudi 6 et vendredi 7 août 2020: Read More

Donges (44): week-end festif de soutien à la lutte du Village du peuple

Les 22 et 23 août 2020, venez poser votre tente au Village du Peuple pour un week-end de rencontres, de chantiers et de fête!

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Montpellier: familles expulsées, bâtiments occupés!

Familles expulsées, bâtiments occupés!

Le 10 juillet, devant associations, collectifs, occupants de squats et syndicats, alors que le préfet se montrait rassurant quand à la situation des squats durant l’été, et ne parlait que de la situation «problématique» de l’ancien Institut Bouisson Bertrand, il préparait en realité des expulsions pour le 23. Expulsions qui ont touché deux bâtiments du centre-ville, mettant ainsi une cinquantaine de personnes et familles vulnérables à la rue, et d’autres en détention en CRA. La généreuse solution fournie : 3 nuits d’hôtel et retour à la violence de la tente dans la rue.

Connaissant le CV de l’actuel préfet de l’Hérault, Jacques Witkowski, nous n’avions pas eu foie en sa promesse du 10, et avons donc décider d’occuper depuis le 15 juillet ce bâtiment communal resté trop longtemps vide et muré, afin de reloger les personnes que Jacques a mis dehors en plein pic de chaleur, et durant la plus grosse crise sanitaire que nous ayons connu depuis le début du siècle, mettant ainsi en danger directement les personnes concernées et la population montpelliéraine. Read More