Barcelone: Nous avons réoccupé Ca La Trava

Nous sommes retourné-e-s à Ca La Trava, maintenant une parcelle vide, et nous n’avons pas l’intention de partir. Cet espace, jusqu’à présent fermé, sera à nouveau ouvert au quartier, et nous le défendrons comme nous avons défendu nos maisons. Nous voulons que ce soit à nouveau une tranchée pour résister à l’assaut des spéculateurs et se battre contre tous ceux qui détruisent notre quartier. Si Ca La Trava deviendra un appartement de luxe, nous perdons tou-te-s, et nous ne pouvons pas le permettre.

Nous vivons des temps de phrases creuses, d’euphémismes, de symbolismes sans contenu et de politiciens qui contredisent chaque nouvelle déclaration. C’est pourquoi nous tenons à préciser que lorsque nous disons « Ca La Trava ne sera jamais un appartement de luxe », nous le disons aussi sérieusement que possible. La lutte de Ca La Trava n’est pas une lutte perdue, et la reconquête n’est pas une décision improvisée ou le fruit du sentimentalisme. Notre objectif est de gagner et nous sommes convaincu-e-s que nous le ferons. Read More

Bordeaux: occupation de la Flèche Saint-Michel

Textes collés dans les rues de Saint-Michel en Juillet 2019

Pourquoi nous sommes ici?

Depuis maintenant 4 mois, Mme Buccio, ancienne préfète du Nord-Pas de Calais aux commandes de l’expulsion de la jungle dew Calais, a pris ses fonctions en tant que préfète de Nouvelle Aquitaine. Son objectif et sa mission, éradiquer les différents lieux de vies squattés de la métropole Bordelaise.

Aujourd’hui de plus en plus de personnes se retrouvent à la rue ou dans des situations de logements très précaires. La seule réponse à ce jour apportée par les pouvoirs publics et les élu.e.s est l’expulsion de tous les squats de la métropole et la répression des acteurs solidaires. Leur seule fin, faire disparaître la misère aux yeux des nombreux touristes et ainsi pouvoir continuer sa politique de bétonnage du centre-ville de Bordeaux (hôtel, appart hôtel), aux seules fins de la finance et de ses intérêts ! Read More

Montpellier: sursis pour le squat le Court-Circuit

Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées mardi 23 juillet devant la préfecture de l’Hérault, à Montpellier, pour dénoncer l’expulsion programmée du squat le Court-Circuit, situé boulevard de Strasbourg, qui héberge depuis plus d’un an une soixantaine de personnes, notamment des exilés Albanais, dont de nombreux enfants. Le tribunal administratif de Montpellier avait accordé huit mois de délais au squat, faisant planer la menace d’une expulsion à partir du 24 juillet. À l’issue du rassemblement, appelé par le collectif Bienvenue migrantEs 34 et « Un toit pour tous », un entretien a eu lieu avec un fonctionnaire de la préfecture, qui s’est engagé à ne pas recourir à la force publique d’ici fin août. Les personnes hébergées et leurs soutiens veulent éviter une confrontation avec à la police lors de l’expulsion et trouver des situations de relogement qui ne soient pas individualisées, mais collectives. Read More

Bordeaux: pas de vacances pour les expulsions de squats

La préfète de Bordeaux Fabienne Buccio, poursuit son action de fermeture de squats entamée début juillet. En pleine alerte rouge canicule, la situation est catastrophique. Malgré tout, les fermetures continuent, et atteignent des niveaux inégalés dans la métropole girondine.

Les expulsions de squats à Bordeaux se multiplient. « On s’est levé le matin, y’avait plus de 100 policiers devant nous, ils disent qu’ils ferment le squat. C’est quoi les raisons ? Pas de raison. » Momo était hébergé au « Gars Rage » dans le quartier Saint Michel à Bordeaux avec une soixantaine d’autres personnes. Mais ça, c’était avant le 9 juillet, jour d’une mise à la rue qui les a pris de court. L’incompréhension règne toujours parmi les explusé.e.s, pour la plupart des migrant·e·s victimes de ces expulsions de squats à Bordeaux. Et la colère est là, face à l’injustice. « Y’a pas un blanc qui dort dehors chez nous« , ironise l’un d’entre eux.

L’expulsion des migrants à Bordeaux revendiquées par l’État

En cette semaine caniculaire, où le thermomètre dépasse 40°C, près de 200 personnes sont toujours à la rue d’après plusieurs associations. Les rangs des expulsé.e.s, écrasé.e.s de chaleur ne cesse de grossir, car les expulsions continuent. Les matins du 23 et 24 juillet, au début d’une nouvelle alerte canicule, deux autres squats ont été fermés à Bordeaux. Read More

Prague: Dernières mises à jour sur les amendes, ce qu’est devenu Klinika et comment nous battre pour la ville

Amendes et frais
Vous avez peut-être déjà entendu dire qu’un juge a réduit les honoraires de l’exécuteur testamentaire à « seulement » 900 000 CZK (oui, neuf cent mille, environ 36 000 EUR), ce qui, grâce à votre immense solidarité, semble avoir été perçu en grande partie. Cependant, ce n’est malheureusement pas la fin de la répression et des dépenses. Nous avons encore besoin d’argent pour payer nos avocats parce que nous faisons appel des « honoraires de l’exécuteur testamentaire » devant la Cour constitutionnelle.
Dans le même temps, nous sommes poursuivi-e-s par l’État et la compagnie des chemins de fer pour avoir prétendument utilisé le bâtiment abandonné et squatté à des fins lucratives et pour avoir refusé aux propriétaires son utilisation rentable. Ils nous poursuivent actuellement en justice pour un montant total de 938 000 CZK, mais le montant pourrait finalement atteindre 3 500 000 CZK. Ces poursuites sont, bien sûr, absurdes et nous avons déjà gagné devant un tribunal, mais nous ne sommes pas certains du résultat final. Nous sommes également en train de payer les amendes et les frais juridiques pour les personnes qui ont défendu Klinika sur le toit. Bref, il faut encore de l’argent. S’il reste de l’argent à la fin de toutes ces procédures ou si une partie des sommes déjà payées est restituée, nous les remettrons dans de futurs espaces autonomes. Nous sommes touché-e-s par votre incroyable solidarité et y voyons un signe que vous êtes avec nous. Read More

Nairobi (Kenya): affrontements lors d’une opération de démolition de logements dans le quartier de Mathare

Tôt dans la matinée du mardi 23 juillet 2019, des habitant-e-s du quartier de Mathare, dans la capitale kenyane, se sont opposé à une opération de démolition de logements menée par la police.

Les flics sont arrivés dans la nuit, et face à l’insoumission des habitant·e·s, ils ont balancé les premières grenades lacrymogènes vers 4 heures du matin, déclenchant une émeute dans le quartier. Read More

Athènes (Grèce): staki de collectifs auto-organisés de migrant·e·s anarchistes

Aujoud’hui, 17 juillet 2019, nous, un collectif auto-organisé de migrant·e·s anarchistes, ensemble avec d’autres collectifs auto-organisés et des individus solidaires, avons occupé un magasin abandonné au coin des rues Tsamadou/Tositsa, dans le quartier d’Exarchia. Read More

Berlin: raid de la police au Liebig34

Samedi 20 juillet, les flics ont attaqué le Liebig34, lieu anarcho-queer-féministe situé à Berlin, en Allemagne, et ont échantillonné mégots de cigarette, tasses et bouteilles vides. Appel à actions face à la répression étatique et à la criminalisation des modes de vie alternative.

Il est probable que la raison qui a motivé le raid soit les pavés jetés de la maison au cours des dernières semaines. Ainsi, après avoir ramassé des pierres sur la Dorfplatz (nom donné au croisement entre la Liebigstraße et la Rigaerstraße) vers 2h30 du matin, les flics ont obtenu une ordonnance du tribunal et un mandat de perquisition pour fouiller une partie de notre maison et sont revenus vers 6h30. Ils sont passés par l’arrière-cour et la porte d’entrée, ont scié les portes et défoncé les barricades et ont ensuite pu rentrer de force chez nous. Read More

Jérusalem (Israël-Palestine): opération de démolition de maisons palestiniennes

L’armée israëlienne a commencé lundi 21 juillet à démolir des logements de Palestinien·ne·s que le pouvoir israëlien juge illégaux au sud de Jérusalem, dans le quartier de Sour Baher, à proximité du « mur de l’apartheid » censé séparer l’État israëlien de la Cisjordanie occupée (Jérusalem étant censée être une zone internationale « neutre »). Plus d’une dizaine d’immeubles sont concernés, représentant environ 70 logements. Pourtant, comme on peut le lire dans un article du Figaro: « Ils se trouvent non pas en territoire sous juridiction israélienne, mais dépendent, sur le papier des accords d’Oslo, de l’Autorité palestinienne basée à Ramallah, et bénéficiaient à ce titre de permis de construire.» Read More

Nantes: ouverture d’une Maison du peuple

Pas de vacances pour la résistance.

Une Maison du Peuple vient d’ouvrir à Nantes. Après plusieurs tentatives durant le mouvement des Gilets Jaunes, empêchées par une répression systématique : c’est chose faite ! Read More

Espagne & Italie: la solidarité ne s’arrête pas

Carabanchel (Madrid – Espagne) : Feu à un véhicule d’une agence immobilière, en réponse aux expulsions et en solidarité avec Anna et Silvia

ContraMadriz / mardi 9 juillet 2019

La nuit du jeudi au vendredi, le véhicule d’une société immobilière était en flammes. Il s’agit d’une réponse à la vague d’expulsions qui ont lieu à Carabanchel en particulier et dans la ville en général. Les expulsions, leurs coups, doivent avoir une réponse, anonyme, revendiquée ou pas, qui touche directement les intérêts des spéculateurs et de l’État. Reproduisons l’attaque ! Read More

Nantes: appel à soutien contre un risque d’expulsion sauvage

Des exilés et soutiens ont ouvert une maison depuis une petite semaine. La procédure est lancée, la police est passée, l’huissier également.
Les personnes présentes pensaient être en sécurité, mais aujourd’hui une équipe de gros bras envoyée par le proprio est venue menacer de les virer par la force cette nuit. Ils ont même jeté une cigarette au visage d’une personne présente. Read More

Notre-Dame-des-Landes: un an après les expulsions, qu’est-ce qu’on fait encore sur la ZAD?

Il y a plus d’un an que les expulsions et l’abandon de l’aéroport on transformé ce qui se vivait sur la ZAD. Tout a été bousculé et depuis ces évènements on entend souvent qu’il est difficile de savoir ce qu’il se passe sur la ZAD. Il y a peu de récits qui sortent, et ce qui sort représente souvent une vision très manichéenne : soit on lit que tout est merveilleux et qu’on a tout gagné, soit on lit que toutes les personnes qui y restent encore sont des traîtres. Ce qu’on y vit est bien plus complexe. On est un petit groupe de gens d’affinités semblables. Quelques personnes parmi nous sont impliquées dans des structures collectives depuis longtemps, et d’autres sont arrivées plus récemment. Notre position est plutôt celle de personnes qui habitent là et qui y suivent encore des activités. Avec ce texte on essaie donc de raconter un peu où ça en est pour nous. Read More

Bure (Meuse): réoccupation et expulsion du bois Lejuc

Publié le 18 juillet 2019 sur bureburebure.info:

Près de Bure, le bois Lejuc est réoccupé depuis le 18 juillet à 14h. De nombreuses personnes ont réinvesti ce lieu au sol comme dans les arbres pour réaffirmer leur opposition au projet de centre d’enfouissement de déchets radioactifs Cigéo, au nucléaire et à son monde, industriel, colonial, militaire. Les forces policières qui occupaient jusque là ce lieu stratégique et protégeaient les intérêts de l’Andra ont été contraintes de quitter les lieux. Nous appelons dès maintenant à converger dans le bois Lejuc ainsi que dans les villages de Bure et Mandres-en-Barrois, situés à deux kilomètres de la forêt. Read More

Toulouse: Perquisition à la Maison du Peuple

Communiqué des habitant-e-s de la Maison du Peuple

6h15, un beau matin de juillet. Pas de repos pour la Maison du Peuple, mais une perquisition musclée de la Brigade de recherche de la gendarmerie de Toulouse et de Muret.

Les faits incriminés ? Difficiles à connaître, en l’absence d’un document officiel en attestant : nous voici sous le coup d’une enquête préliminaire pour « Association de malfaiteurs », tantôt pour cause de « préparation d’une attaque à l’acide sur des personnes », tantôt car nous « planifiions de nuire au Tour de France ! »
En définitive, aucune charges retenues contre nous, aucune saisie effectuée ni interpellation réalisée, ledit acide restant introuvable…
Pour ce genre de démonstration, au bas mot une trentaine d’agent.es. La police politique continue visiblement de bien se porter, de taper impunément sur le Gilet, se permettant même de nous demander si l’on connaît Rémi Fraisse. On le connaît, oui, tout comme Steve Caniço ou Zineb Redouane, victimes dont les forces de l’ordre semblent n’avoir que faire.
Quant à ce qui est du rangement de nos chambres et du remplacement de nos serrures, nous ne pourrons compter que sur nous-mêmes. Read More