Lyon: expulsion de l’Espace Communal de la Guillotière et de son Annexe

L’ECG (Espace Communal de la Guillotière) et son Annexe, ouverts en 2019 et 2021, ont été expulsés le 2 octobre 2024.

Un lieu vivant est tombé aujourd’hui, ce n’est pas une page qui se tourne, c’est une page qui brûle. C’est la ville qui s’enterre dans les faux semblants des écologistes face à la préfecture raciste. L’ECG qui meurt, c’est une attaque de plus contre la solidarité à la Guill’ dans le contexte suffocant de la montée de l’extrême droite.

La Métropole EELV a décidé de faire table rase de cet îlot pour des projets immobiliers dont le seul objectif est d’envoyer les plus pauvres toujours plus loin du centre ville. Depuis plusieurs mois à Lyon, la Préfecture, la Métropole et la Mairie marchent main dans la main pour expulser des bâtiments occupés, des gymnases réquisitionnés, des campements de fortune… au mépris de la dignité humaine, de leurs propres engagements et parfois même en utilisant des procédures illégales. Read More

Cévennes: le Markassos, squat éphémère au Marquaires

En juillet 2024, pendant 10 jours a lieu une occupation dans les Cévennes au Marquaires, le Markassos. On est un « groupe » très mixte de personnes traversées par des idées anti-autoritaires, anti-racistes, anti-patriarcales… En plus de la nécessité d’avoir un toit, il y avait la motivation de créer un lieu pour se rencontrer, s’organiser, s’entraider, se mettre bien. Un lieu d’activité loin des logiques marchandes, des institutions, qui essaierait au maximum d’échapper au contrôle de l’État. Le Markassos est situé dans le Parc national des Cévennes, où l’essentiel de l’activité économique est touristique et où tous les logements sont accaparés par la spéculation, les résidences secondaires, les gîtes, donc vides la plupart de l’année. On squatte contre la propriété privée qui s’accapare jusqu’au moindre brin d’herbe, jusqu’au moindre caillou. Ce n’est pas seulement la question de qui possède mais aussi l’idée que tout soit possédé contre laquelle on lutte. Il y a concrètement des dizaines de ruines, de maisons et de terrains abandonnés, « protégés » par la loi contre les personnes qui voudraient y vivre sans les posséder. La mairie est propriétaire de cette ancienne maison forestière, très isolée au bout d’une piste, dans une plantation à l’abandon, sur une commune d’une soixantaine d’habitant.e.s en Lozère. Dans cette région, tout le monde se connaît, tout le monde sait tout sur tout le monde et ça rend très visible toute anormalité, tout déplacement ou toute nouvelle personne. A tel point qu’on se demande si c’est la factrice ou les promeneurs du coin qui ont révélé l’occupation. Dans ce contexte, parmi les gens auxquels on est amené à faire face, il n’y a pas que les keufs mais aussi les fafs, les voisins vigilants, les gardes du parc, de l’ONF… Read More

Bruxelles: les prix de l’immobilier plus chers que jamais

Aujourd’hui, il est de plus en plus complexe de trouver un logement à la fois abordable et décent dans les rues de Bruxelles. La ville traverse une véritable crise du logement, qui trouve ses origines, entre autres, dans les politiques menées ces dernières décennies. Elles ont été menées dans le but de favoriser la spéculation immobilière*, et ainsi permettre une gentrification** programmée des quartiers historiquement populaires. En conséquence, les prix de l’immobilier et des loyers bruxellois ont augmenté en flèche ces trente dernières années.

En effet, entre 1987 et 2017, le prix moyen d’une maison à Bruxelles a été multiplié par 8 tandis que celui d’une commune comme Ixelles a été décuplé par 12,2. On retrouve aussi des communes comme Schaerbeek, Saint-Josse-Ten-Noode ou encore Saint-Gilles qui ont vu leurs prix moyens être multipliés par 10. Molenbeek-Saint-Jean, Bruxelles-Ville ou encore Forest ont, quant-à-elles, vu leurs loyers êtres respectivement multipliés par 8,5, 8,1 et 7,7. Ainsi, le prix d’une maison à Saint-Gilles coutait « seulement » 37 000 euros il y a trente ans, contre 400 000 en 2017. De plus, les prix ont sans aucun doute considérablement augmenté depuis 2017, date de la fin de l’étude. Read More

Amsterdam: Klokkenhof, la citadelle des squatteurs

Le 28 septembre, l’OCCII organise une soirée de soutien pour aider les squatters de Klokkenhof à se préparer à un procès et à d’autres dépenses:

Surplombant la Surinameplein se dresse le monumental Klokkenhof. Construit à l’origine en 1962 dans le but de loger des femmes célibataires qui travaillaient, son propriétaire actuel, l’investisseur immobilier Vesteda, prévoit de rénover le bâtiment et de faire payer des loyers plus élevés aux locataires de retour, et poursuit la tendance de longue date des investisseurs qui poussent les travailleurs à faible revenu, les étudiant-es et les personnes âgées à quitter la ville. Là où il y avait 144 logements sociaux, il n’en restera plus que très peu après la rénovation.

Depuis des années, Vesteda piétine les droits des locataires et crée beaucoup d’incertitude parmi elleux. On demande aux locataires de trouver un autre logement dans un marché qui est dans le pire état qu’il ait jamais été, puis de retourner dans leurs appartements, ce qui leur coûtera des centaines d’euros de plus. Read More

Aubervilliers: menacé d’expulsion, le Bathyscaphe lutte pour l’avenir de mineurs isolés

Depuis 2023, le squat du Bathyscaphe à Aubervilliers est devenu un lieu de vie et un espace solidaire. Menacé d’expulsion, le bâtiment de 5 000 m² accueille les Midis du Mie, une association venant en aide aux mineurs étrangers isolés. Une mobilisation devant la mairie d’Aubervilliers est prévue ce mercredi.

Le squat du Bathyscaphe à Aubervilliers est, depuis 2023, un lieu de vie et un espace solidaire pour les associations. Il est actuellement menacé d’une expulsion qui devrait prendre effet le 30 septembre.

Ce bâtiment de 5 000 m² abrite plus d’une soixantaine de personnes, dont des familles. Depuis le mois de novembre, le Bathyscaphe accueille les Midis du Mie, une association qui vient en aide aux mineurs isolés étrangers. L’association offre un accueil de jour, un encadrement et des activités, dont les cours de français et de mathématiques le dimanche. Read More

Aubervilliers: Non à l’expulsion des habitant.e.s du Bathyscaphe sans proposition de relogement! Rassemblement devant la mairie

Où vont aller les habitant.e.s, les familles et les enfants du Bathyscaphe ?
Rassemblement le mercredi 25 septembre à 15h devant la mairie d’Aubervilliers.

Le 29 septembre, le bâtiment devra être vidé de ses habitant.e.s cette fois, il n’y a pas de délai supplémentaire. Le 30 septembre, un huissier passera pour le constater et à défaut, les forces de l’ordre interviendront. La majeure partie des 80 personnes qui vivent ici n’ont toujours pas de solution malgré de nombreuses démarches entreprises dont de multiples sollicitations à la mairie d’Aubervilliers qui a toujours ignoré la situation, pourtant située à quelques mètres du lieu de vie. Nous sommes démuni.e.s face à l’idée de voir se retrouver toutes ces personnes à la rue dans quelques jours surtout les enfants dont la majorité sont scolarisés à Aubervilliers et une femme seule qui a de lourds problèmes de santé, suivie par un médecin à Aubervilliers. Read More

Parution de livre: « Squats & Pirates, chroniques d’occupations à Barcelone et ailleurs »

« Tant qu’il y aura des squatteurs il y aura de l’espoir »

Paru cet été en toute discrétion, le pavé Squats & Pirates regroupe une quarantaine d’articles et d’interviews racontant des occupations illégales de bâtiments vides. De Barcelone à Londres, des Îles Canaries à Dublin, de Brest à Saint-Etienne en passant par Lyon, Marseille ou Amsterdam, on y lit des anecdotes, des conseils, des souvenirs et autres commentaires de personnes ayant toutes été, pour deux semaines ou pour la vie, « occupantes sans droits ni titres ». Un beau rappel que d’autres façons d’habiter existent, et que dans un pays comme la France, où des millions de logements vacants sont recensés chaque année, elles sont plus légitimes que jamais.

Publié par une maison d’édition créée pour l’occasion, « Seitan Con Bravas », Squats & Pirates, c’est 420 pages sans code-barre, ni ISBN, ni diffuseur-distributeur, ni réels noms d’auteurs. Le livre se commande par mail, directement à l’éditeur, à moins de tomber dessus dans l’un des lieux ayant eu la bonne idée d’en stocker quelques exemplaires. Read More

Jette: 92 ménages menacés d’expulsion par Home Invest, une société immobilière privée

Ce mercredi 18 septembre à 15h, collectifs, associations et syndicats en lutte pour le droit au logement appellent au rassemblement devant la Gare maritime de Tour & Taxis où le salon de l’immobilier Realty ouvrira ses portes. Leur cible? La société immobilière Home Invest, la plus grosse bailleresse privée à Bruxelles, c’est-à-dire la société qui détient le plus grand nombre de logements en location dans la ville. Home Invest menace d’expulsion 92 ménages dans un de ses bâtiment à Jette d’ici la fin du mois. Les habitant·es et les militant·es dénoncent les pressions exercées sur les locataires et l’absence de mesures d’accompagnement. En effet, Home Invest a notamment menacé de couper l’eau et l’électricité, une mesure illégale. L’entreprise a également lancé les travaux illégalement, avant d’avoir obtenu le permis de rénovation du bâtiment.

En février, certains habitant·es ont reçu des lettres annonçant des fins de bail au 31 août. D’autres habitants ont reçu des lettres en mai, annonçant une fin de bail au 30 novembre. Dans un marché du logement tendu et sous pression croissante, la plupart de ces ménages sont dans l’incapacité de trouver un autre endroit où vivre à un prix décent et à une distance convenable de leur travail, de leur école et de leur vie sociale. Rien n’a été mis en place pour aider ces personnes à se reloger. Read More

Zagreb: journée anarcha-queer de la foire du livre anarchiste au squat Postaja

Vendredi 13 septembre 2024 au squat Postaja se déroulera la journée anarcha-queer de la foire du livre anarchiste de Zagreb.

Vrrrane, en collaboration avec le collectif de la Foire du livre anarchiste de Zagreb, organise la première journée de la foire du livre comme forum pour aborder des sujets spécifiquement anarcha-queer !

Les discussions se dérouleront principalement en anglais. Tenter de repenser notre avenir comme un lieu de solidarité, d’entraide, d’équité et de décroissance nécessite de remettre en question les structures de pouvoir existantes. La lutte contre les inégalités sociales est au cœur même de la critique des structures autoritaires et sans elle, nous ne pourrons jamais permettre des relations égalitaires et équitables qui sont la clé de toute vision anarchiste.

Le patriarcat continue de contribuer à la marginalisation, à l’exploitation et aux répercussions violentes contre nous qui n’obéissons pas aux rôles strictement définis et soumis entourant la figure de l’homme cis dominant. Même dans nos collectifs et communautés anarchistes, ces structures de pouvoir sont reproduites et restent trop souvent incontestées et remises en question. Cela permet la violence et l’assujettissement/marginalisation/domination et constitue un obstacle direct à nos visions. Read More

Lyon: journée de soutien au squat La Boulangerie

Samedi 21 septembre 2024, journée de soutien au squat La Boulangerie
à l’Annexe de l’ECG, 27 rue Salomon Reinach à La Guillotière.

La Boulangerie est un squat ouvert en 2023 à Villeurbanne au 172 rue Yvonne Chanu, il compte une vingtaine d’habitants. Après un procès en juillet 2024, on a gagné la trêve hivernale 2025!
Maintenant on a besoin de thunes pour les travaux. Des gros soucis de plomberie, une ou deux nouvelles douches à rajouter et les égouts à déboucher. Viens bouger tes miches à l’Annexe de l’ECG le 21 septembre. Toute la thune récoltée ira aux travaux ! Read More

Strasbourg: un logement pour toustes! Rassemblement en solidarité avec la Pigeonne

IL Y A URGENCE : EXPULSÉ.E.S SOUS 15 JOURS

Suite au procès du 18 juin 2024 , la juge en charge du dossier s’est rangée du côté des propriétaires ultra-riches (la famille Helfrich) pour expulser le squat La Pigeonne, lieu de vie et d’activités féministe, queer et antiraciste de Strasbourg.
Le jugement rendu par le tribunal de Strasbourg est atterrant : décision non suspensive de l’expulsion du squat (avec 15 jours de préavis) et une amende de 27000 euros d’indemnités à payer aux propriétaires ultra-riches par des femmes et des personnes queers en grande précarité.

Cela fait un an que nous avons alerté la mairie de Strasbourg de la menace d’expulsion, celle-ci s’était engagée à reloger les personnes en grande précarité du squat.
Aujourd’hui, la mairie se désengage en nous répondant qu’il n’y a aucune solution de relogement dans l’immédiat. Qu’il faut patienter et contacter le 115. En nous renvoyant à la rue. Read More

Strasbourg: grosses amendes et expulsion immédiate pour le squat La Pigeonne

Ultra violence des ultra-riches: quand la justice met des femmes et des personnes queers à la rue en favorisant des multi-propriétaires.
Il y a urgence: expulsé.e.s sous 15 jours.

Suite au procès du 18 juin 2024 (voir notre compte-rendu ici), la juge en charge du dossier s’est rangée du côté des propriétaires ultra-riches (la famille Helfrich) pour expulser le squat La Pigeonne, lieu de vie et d’activités féministe, queer et antiraciste de Strasbourg.

L’institution représentant la justice étatique condamne sévèrement les habitant-e-s de La Pigeonne qui occupent les lieux depuis 4 ans, en très grande précarité, majoritairement des femmes exilé-e-s, souffrant de problèmes de santé et de handicaps. Le délai de l’expulsion? 15 jours. Et s’ajoutent à cela 27 000 euros d’amendes pour des personnes dont la majorité a 0 revenu car l’État refuse de leur donner des papiers!!! La décision du tribunal est crade, brutale et cynique. Digne d’une justice qui continue de tuer les plus pauvres. Car la sentence de la rue est une sentence de mort. Read More

Rotterdam: le squat de la Catullusweg 11 reste!

Nous sommes vraiment reconnaissant-es à toustes celleux qui nous ont aidé-es et qui nous ont soutenu-es, cela signifie vraiment beaucoup !!
Le 22 août, nous avons reçu une lettre pour un procès pour une expulsion sans délai du Catullusweg 11.
Dans la matinée du 23 août, nous sommes allés au tribunal et nous sommes heureux-ses d’annoncer que nous avons gagné !!
Même si nous n’avons rien de bien à dire sur le système judiciaire, nous nous sentons un poids enlevé de nos épaules en sachant que dans les temps à venir, il n’y aura pas de tentatives d’expulsion de la part de l’État et de ses serviteurs.
Maintenant que ce squat a plus de stabilité, nous allons consacrer encore plus de temps à la mise en place d’un centre social avec une bibliothèque, une magasin gratuite, un cinéma, salle de spectacles, une cuisine communautaire, etc.
Ceci est un appel à se rassembler et à s’organiser ensemble. Venez partager vos idées et n’hésitez pas à vous joindre à la fête ! Nous nous réjouissons de vos idées et de vos initiatives. Read More

Lyon: procès du squat quai Arloing, rassemblement de soutien

Depuis le 19 juillet 2024, nous occupons le 40 quai Arloing. La moitié d’entre nous dormons dans le bâtiment, l’autre moitié dans la rue. Parmi nous, occupantes ou non, il y a des femmes malades, des personnes handicapées, des bébés de quelques mois, des familles nombreuses, des femmes victimes de violences conjugales, d’agressions et de viol.
Notre calcul est simple. 80 personnes vivent dans le bâtiment au 40 quai Arloing. 80 n’ont pas eu de places. La mairie de Lyon s’est déjà engagée à ouvrir 60 places à la fin de l’été. Il manque donc 100 places. Nous demandons aux institutions de les ouvrir.

Nous le rappelons : c’est une occupation ! On attend un hébergement, on cherche un toit définitif. Ici les conditions sont difficiles, on doit partager les chambres, on a pas le choix. Mais avec cette chaleur heureusement qu’on a un toit. On s’est installées, on a fait des travaux, on vient de nettoyer le jardin ! On est à l’abri, pas de violences, pas de harcèlement, c’est plus propre que la rue. On se sent mieux ici que dehors où on vit beaucoup de choses terribles. Entre nous on se sent en sécurité, on est mieux que dehors avec les violeurs.
On a toujours besoin d’aide et de soutien pour obtenir des solutions ! Read More

Utrecht: No Border Camp 2024

Le No Border Camp 2024, du 20 au 25 août 2024, a démarré ce matin avec l’occupation d’un terrain à Utrecht, une prairie sur la Mercatorlaan, juste en face de P&R Papendorp, à côté du canal Amsterdam-Rhin au pont Prins Claus. Jusqu’à dimanche, plusieurs centaines de personnes des Pays-Bas et de l’étranger se rassembleront sur ce terrain pour résister à la politique migratoire actuelle à travers des actions, des ateliers et des spectacles.
Le samedi 24 août, il y aura une manifestation, au départ du No Border Camp en direction du centre-ville d’Utrecht.
Demain après-midi, à partir de 17 heures, une manifestation contre la détention et l’expulsion des réfugiés aura lieu depuis le camp du complexe judiciaire de Zeist (Kamp Zeist, Richelleweg 13, Soesterberg), où sont enfermées des familles de réfugiés avec enfants, entre autres.

Depuis de nombreuses années, Kamp Zeist est un lieu où les réfugié-es sont enfermé-es, en attente d’expulsion ou jeté-es à la rue. Le site comprend une prison spéciale pour les familles avec enfants mineurs. C’est là que sont enfermés des enfants comme Mikaël (11 ans) et sa mère Gohar, qui risquent d’être expulsés vers l’Arménie. « Kamp Zeist est la cible d’actions contre la politique inhumaine des réfugiés depuis des années », a déclaré Sasha, porte-parole de l’organisation No Border Camp, « et demain nous serons à nouveau là pour soutenir les personnes emprisonnées et pour faire entendre notre voix en faveur de l’abolition des frontières et de la liberté de circulation pour toustes. »

Le camp No Border cible à la fois la politique migratoire néerlandaise de plus en plus répressive et les développements au niveau européen, où la militarisation des frontières, les refoulements et autres violations des droits de l’homme sont à l’ordre du jour. Le nouveau gouvernement Schoof prévoit d’enfermer davantage de réfugié-es, d’expulser davantage de personnes, de rendre les demandes d’asile plus difficiles et de restreindre sévèrement le droit à l’assistance juridique.
MiGreat, le Bond Precaire Woonvormen, SOS Humanity, le Transnational Institute (TNI) et Stop Wapenhandel font partie de ceux qui contribuent au camp avec des ateliers. Des liens avec le changement climatique, le racisme et les luttes des femmes et des transgenres sont également au programme.

Les précédents camps No Border ont eu lieu à Rotterdam (2013 et 2022), Wassenaar (2019) et Groningue (2023). Read More