Thane (Inde): émeute paysanne contre la saisie de terres par le Ministère de la Défense

Jeudi 22 juin 2017, des paysan-ne-s ont manifesté contre l’appropriation par le Ministère de la Défense d’un terrain gigantesque à Nevali (situé près de Thane, à environ 50km de Bombay), où l’armée compte construire un lieu de stockage d’armement et des résidences militaires. L’armée a déjà commencé à ériger un mur de délimitation… Des affrontements avec la police ont eu lieu (plus d’une vingtaine de blessés, dont douze policiers), des voitures ont été brûlées (dont une camionnette de police), et l’autoroute Thane-Badlapur a été bloquée par des pneus enflammés et des gros morceaux de bois. Read More

Kébémer (Sénégal): affrontements entre populations et forces de l’ordre, trois véhicules de la mairie saccagés

La presse mainstream sénégalaise fait état d’affrontements entre des habitant-e-s de la commune de Diockoul Diawerigne, dans le département de Kébémer, le lundi 19 juin 2017. Un conflit dû à la délimitation des 1 000 hectares de terre que la municipalité a octroyés à la Société Senegindia, en défaveur des paysan-ne-s qui vivent là-bas. Read More

Montréal (Québec): qu’ils mangent de la peinture ! Action de dégentrification contre le restaurant “3734”

Il y a un peu plus d’un an, une foule de gens masqués a exproprié la marchandise de l’épicerie yuppie attachée au restaurant “3734” sur la rue Notre-Dame et a redistribué la nourriture aux gens du quartier. Voilà une des actions contre la gentrification parmi les dizaines s’étant produites dans les dernières années. Read More

Rennes: des (tristes) nouvelles de l’ex-Soupirail

Le 69 avenue Aristide Briand, hôtel particulier muré depuis 2012 en attente de sa démolition, avait été occupé et revivifié dans le courant du printemps 2016 sous le nom de Soupirail.

Il a servi de base aux activités du comité ZAD de Rennes et de lieu de fête de soutien pour les inculpé-e-s du mouvement contre la loi Travail. Expulsé dans l’été [2016], le bâtiment avait retrouvé sa façade terne et sans vie. Read More

Genève (Suisse): manifestation pour le « droit à la ville » le 1er juillet

RDV place de la Navigation, à 14h30.

Une grande manifestation pour le droit (sic) à la ville aura lieu le 1er juillet 2017. Celle-ci est appelée par un front très large d’organisations.

A l’initiative de la maison collective de Malagnou (en lutte contre son expulsion), un comité réunissant plus d’une trentaine de collectifs de lieux autogérés, d’associations de quartier, de défense des migrant.e.s, de la culture, de la paysannerie contractuelle, syndicats et partis politiques ont décidé qu’il était temps de reprendre la rue. Read More

Durban (Afrique du Sud): un squatteur tué par balles lors d’une opération de démolition d’un bidonville

Mardi 13 juin 2017, à Mariannhill (banlieue ouest de Durban), en Afrique du Sud, le bidonville Mansenseni a été attaqué par la Land Invasion Unit d’eThekwini (sorte de brigade anti-squat locale).

Alors que les travailleurs de cette unité de démolition commençaient à détruire des logements, les habitant-e-s se sont révolté-e-s et se sont physiquement opposé-e-s au sale taf de cette unité. Des affrontrements ont eu lieu, la Land Invasion Unit cherchant à disperser la foule, et un homme de 29 ans, Samuel Hloele, a été tué par balles par des vigiles de l’unité. Plusieurs personnes ont été blessées, notamment par des tirs de flashball dans le dos. Read More

Saint-Denis (93): dernier round pour le centre social Attiéké ?

L’info est tombée par les huissiers et la préfecture : l’expulsion de l’Attiéké est prévue entre cette semaine et le 27 juin.
À partir de mercredi 21 : reprise des rassemblements-piquets à 6h du matin devant l’Attiéké, besoin de monde !

Communiqué du 18 juin 2017

Le centre social Attiéké, auto-organisé et habité, sera expulsé d’ici au 27 juin, selon l’huissier du propriétaire et la préfecture du 93. Après presque quatre ans d’occupation du 31 bld Marcel Sembat à Saint-Denis, c’est la fin. Nous l’espérons bruyante. Read More

Toulouse: petit festival intersquat

Partant de l’envie de recréer du réseau entre les différentes manières d’occuper la ville, nous proposons une semaine d’activités et de rencontres dans certains lieux occupés pour visibiliser nos espaces, nos luttes, nos pratiques. Des lieux expulsables demain, d’autres ouverts depuis 20 ans, certains en mixités choisies, des espaces d’activités, tandis que d’autres occupent la rue… Rendez-vous du 18 au 25 juin, programme détaillé dans l’article ! Read More

Rangoun (Birmanie/Myanmar): le pouvoir « démocratique » pas forcément mieux que la junte militaire sur la question du logement…

Lundi 12 juin 2017, à Hlegu, dans la banlieue nord de Rangoun, la plus grande ville de Birmanie, les forces de l’ordre ont commencé à démanteler un gigantesque bidonville (qui est constitué d’environ 4 000 habitations), dans le but de laisser place aux investisseurs capitalistes et à des constructions d’immeubles auxquels les squatteur-euse-s n’auront jamais accès…

Plusieurs centaines d’employés de chantier envoyés par les autorités locales étaient munis de bâtons en bambou, et bien sûr ils étaient escortés par des flics armés (environ 200). Read More

Gap (05) : rassemblement de soutien à la Maison Cézanne, le 20 juin 2017

Avril 2016: une famille à la rue à Gap. Face à cela, le collectif « Un toit, un droit ! » a réquisitionné [Note de Squat!net : en réalité, la Maison Cézanne a été occupée, car la réquisition est un « ordre que donne l’autorité publique de mettre à sa disposition des personnes ou des choses »…] un appartement de la ville de Gap, vacant depuis dix ans.

Par cet acte, nous vous interpellons sur les violations des droits fondamentaux. Nous réclamons des solutions immédiates d’hébergement, quelles que soient l’origine et la situation administrative des personnes : chaque personne a le droit de vivre sans être inquiétée.

Des familles sont en détresse alors que de nombreux logements sont vacants sur notre territoire. Pourtant, notre action ne peut être que transitoire, c’est aux pouvoirs publics de prendre leurs responsabilités.

Cette maison n’est pas qu’un simple dortoir, c’est aussi une cuisine, un lieu de ressource, un endroit pour rencontrer d’autres personnes et échanger sur nos situations. Read More

Lyon: expulsion du squat du GUD

L’immeuble squatté par les fachos de merde du GUD, situé rue du Port-du-Temple, dans le 2e arrondissement, a été expulsé par la police dans l’après-midi du mardi 13 juin 2017.

Le bâtiment était occupé depuis fin mai avec le prétendu objectif tout à fait charmant d’héberger des «Français de souche» en difficulté, «pour aider les nôtres avant les autres» (on notera le «avant» qui signifie en réalité «plutôt que»), comme si la solidarité pouvait être sélective, précédée d’un contrôle d’identité (nationalité et «race» en plus ?). Read More

Barcelone: expulsion de la Rimaia

Ce matin, mercredi 14 juin 2017, les Mossos d’Esquadra (police de Catalogne) ont expulsé le squat de la Rimaia, situé au 12 Ronda de Sant Pau. Entre 25 et 30 personnes ont été expulsées de ce bâtiment qui est vide depuis sa construction en 1993, à l’exception donc des périodes où il a été squatté. La dernière fois qu’il a été occupé, c’était du 20 avril 2016 jusqu’à ce matin… Read More

Grenoble : 6 rue Jay expulsable : infos et dates à retenir

Bonjour a toutes et tous,

La mairie de Grenoble nous a appris lors d’une rencontre express hier matin qu’elle avait demande et obtenu auprès du tribunal d’instance l’expulsion sans délai du 6, rue Jay, lieux d’organisation de luttes sur le logement et de vie d’une dizaine de familles et de personnes mal logées. En utilisant une procédure non contradictoire, elle nous a sciemment empêche de nous défendre en justice, et donc de faire appel. Cette procédure ayant débuté en mars, dans la même foulée que la tentative d’expulsion du camp Valmy, la mairie nous a cache jusqu’au dernier moment − la signification de l’expulsion arrive la semaine prochaine par voie d’huissier, sa volonté de nous expulser. Le motif pour vouloir récupérer ce bâtiment : le projet − inexistant pour l’instant, de construire des logements sociaux, et le besoin de se « couvrir » juridiquement en cas d’accident dans le lieu. Read More

Gurgaon/Gurugram (Inde): un village en révolte contre la dépossession de ses terres

Le mardi 7 juin 2017, dans le village de Ramgarh situé à côté de Badshahpur, en banlieue de Gurugram/Gurgaon, dans le nord de l’Inde, plus d’une centaine d’habitant-e-s ont affronté la police de Gurugram.

En cause, le projet de construction de la société immobilière indienne Ansal qui vise à s’approprier une bonne partie du territoire de ce village.

Lors des affrontements, plus d’une douzaine d’officiers de police ont été blessés, dont le commissaire Rajendra Yadav qui a été touché à la tête par une brique (et cinq ou six autres emmenés à l’hôpital). L’ordre capitaliste a été restauré après plusieurs heures d’émeutes.
Au moins deux villageois-es ont été blessé-e-s au point d’être emmené-e-s à l’hôpital. Trois autres ont été arrêté-e-s et placé-e-s en gardav.

Selon les villageois-es révolté-e-s, la société Ansal leur avait promis des compensations financières conséquentes pour l’appropriation de leurs terrains, mais ces compensations sont bien en-dessous de ce qui a été promis. Donc quand illes ont vu des employés installer des grilles et des murs de délimitation de chantier, les esprits se sont vite échauffés et les travaux n’ont pas pu réellement commencer. Assez vite, les flics ont ramené leurs sales faces, et la foule les a accueillis à coups de pierres. Read More

Athènes: City Plaza ne se pliera pas

“Résistez aux administrations des étrangers et des passeports, aux drapeaux terribles des états et à la diplomatie, aux fabriques des matières de guerre” – Michalis Katsaros

L’ordonnance du procureur pour l’évacuation de City Plaza Area est le dernier épisode du traitement oppressif des réfugié-e-s et du mouvement de solidarité. Depuis la fermeture des frontières à l’accord honteux avec la Turquie, et des camps de prisonniers à l’évacuation des squats, s’élabore une politique proclamant les réfugié-e-s come un ennemi singulier. Un ennemi qui doit être traité par l’utilisation directe et indirecte de la violence de l’État. La violence sur les corps des étrangers cultive la peur dans l’esprit des indigènes, plongeant une société totale dans la barbarie.
Depuis 14 mois, le City Plaza, tout comme les autres occupations pour le réfugié-e-s constituent une « dissonance » dans l’espace public où se répète sans cesse un discours répressif et raciste sur les réfugié-e-s. City Plaza n’a pas seulement prouvé que les réfugié-e-s peuvent vivre en harmonie et avec dignité avec la population locale. Il donne également le signal, ainsi que toutes les autres opérations similaires, qu’il existe une autre Europe que celle de l’Euro groupe et de Frontex. D’une Europe de la solidarité, de la lutte, de l’humanité. Et, c’est exactement ce signal qui dérange principalement les dirigeants.
On n’a pas peur, on ne se pliera pas, on ne reculera pas.
Nous appelons au soutien massif de City Plaza et de touts les squats de réfugié-e-s. Read More