Ce samedi 16 novembre 2019, la Maison des peuples a ouvert en lieu et place de l’ancienne Flèche d’or, dans le 20e arrondissement de Paris (au 102 bis rue de Bagnolet). Elle a été expulsée le dimanche par un gros paquet de keufs (bacqueux et en armures) vers 17h, malgré les 200-300 soutiens présent.e.s. Trois vigiles tiennent désormais le lieu.
Bologne (Italie): XM24 occupe l’ancienne caserne Sani
Cédez à celles et ceux qui voudraient que nous soyons éteint-e-s, exilé-e-s ou oublié-e-s : nous avons peut-être peu de sens, mais notre imagination est infinie !
Aujourd’hui, le XM24 réouvre un endroit fermé et abandonné depuis des décennies. Ce qui était autrefois la caserne Sani commence une nouvelle vie en tant que lieu d’autogestion, de solidarité et d’agrégation. Nous nous opposons à l’abandon des espaces publics, à la réappropriation des espaces dont nous avons besoin pour vivre et respirer.
Depuis 17 ans, XM24 produit de la socialité et de la culture autogérée au 24 rue Fioravanti, un espace public autogéré qui a également été le point de départ des luttes sociales qui ont traversé Bologne et le pays tout entier. Un lieu où de nombreuses activités ont pu échapper à la logique du profit, un lieu d’expérimentation humaine et politique. Read More
Hérouville-Saint-Clair (14): officialisation de l’occupation d’un bâtiment boulevard des Belles Portes
Aujourd’hui, 11 novembre 2019, l’Assemblée Générale de lutte contre toutes les expulsions officialise l’occupation d’une ancienne école laissée à l’abandon et située à Hérouville-Saint-Clair au 201, boulevard des Belles Portes.
Suite à l’expulsion du squat du Marais, une vingtaine de réfugiés avait rejoint leurs amis (une quarantaine) sur un rond point à l’entrée de Ouistreham. Mais, mercredi 6 novembre à 5h du matin, les gendarmes du PSIG sont intervenus violemment en les gazant, en les matraquant et en les privant de feux de bois, leur seul moyen de se réchauffer et de cuisiner. Un rassemblement d’une centaine de personnes a eu lieu le soir même devant la gendarmerie pour signifier notre indignation et exiger l’arrêt de ces pratiques inadmissibles. Un des responsables de la brigade de gendarmerie de Ouistreham a refusé tout dialogue et a simplement rappelé l’interdiction de tous feux et installation de tentes sur le rond point. Vendredi dernier, le PSIG est à nouveau intervenu en nombre, accompagné des services techniques de Caen la Mer, pour évacuer le campement qui s’est réinstallé juste après leur départ. Read More
Montpellier: la Soucoupe continuera de voler
Hier, le Poing vous relatait la procédure d’urgence pour faire évacuer l’ancien musée d’Agropolis de Montpellier, surnommé la Soucoupe, occupée depuis la quatrième Assemblée des assemblées des gilets jaunes. Le juge en référé du tribunal administratif a refusé la requête du plaignant, à savoir la Région Occitanie, présidée par la « socialiste » Carole Delga, officiellement gestionnaire du lieu. Elle va vraisemblablement continuer à réclamer une expulsion, mais dans le cadre d’une procédure classique, auprès d’un tribunal judiciaire. D’ici là, les occupants de la Soucoupe sont théoriquement inexpulsables. Ils pourraient bien être tentés de raviver ce lieu, laissé à l’abandon par les institutions depuis des années. Read More
Angers: la Grande Ourse réouvre au quai Robert Fèvre
Trois mois après son expulsion du 34 boulevard Daviers, la Grande Ourse a ré-ouvert ses portes depuis la semaine dernière… dans un bâtiment de 2500 m² et encore plus près du centre-ville, sous un nouveau format, et avec de nouveaux objectifs. Elle vous convie à ses chantiers collectifs d’aménagement, de bricolage ou de maraîchage (avec les copaines du RAARE, direction les chantiers d’hiver sur nos parcelles) les mercredis de 14h à 19h et les weekends de 10h à 18h au 6 quai Robert Fèvre. Repas partagés sur place !
Constat 1 – La situation concernant le logement sur Angers s’est encore dégradée
On le voit depuis plusieurs semaines. Alors que les associations – SOS Migrants, LDH, collectif de veilleur-euse-s, coordination migrants – alertent depuis des années sur les capacités insuffisantes en terme de logements et d’hébergement d’urgence sur Angers, la situation cette année s’est encore dégradée. On ne compte plus les soirs où ce sont des dizaines d’hommes, de femmes, de familles avec enfants qui, malgré le travail des jokers, ne disposent d’aucune solution, en ce début novembre pluvieux. Plus de 700 refus ont été comptabilisés pour le seul mois d’octobre. Non seulement des demandeur-euse-s d’asiles mais également des personnes aux droits ouverts : sdf français ou exilé-e-s ayant obtenu le statut de réfugié… Read More
Caen: officialisation d’un nouveau squat rue des Vaux de la Folie
Aujourd’hui, vendredi 1er novembre 2019, premier jour de la trêve hivernale, l’Assemblée Générale de lutte contre toutes les expulsions officialise un nouveau squat situé au 9, rue des Vaux de la Folie à Caen. 11 personnes, dont 6 enfants de 2 à 15 ans, sans aucune solution occupent ce lieu depuis mercredi 30 octobre. Cette maison, un ancien logement de fonction du gardien du stade de foot, propriété de la Ville de Caen était inoccupée et non entretenue depuis plusieurs années. Suite à l’expulsion du squat du Marais mardi 22 octobre, une centaine de personnes est toujours sans solution. Le 115 est saturé et l’espace Vannier, un accueil de nuit ouvert de 18h à 9h du matin pendant la période hivernale, ne propose à ce jour que 30 places sur les 90 potentielles, ce qui est largement insuffisant.
Le maire de Caen, Joel Bruneau, déclarait récemment dans la presse qu’il n’était pas de son ressort mais de la compétence de l’état d’héberger les personnes à la rue. Or, il a le pouvoir de réquisitionner les logements vides sur sa commune, et ce conjointement avec la préfecture.
L’Assemblée Générale de lutte contre toutes les expulsions revendique un logement décent et pérenne pour toutEs, la réquisition des logements vides et la régularisation de toutEs les sans papiers! Read More
Zurich: ouverture d’un squat à Juchhof
Nous avons occupé un espace vide aujourd’hui pour nous libérer.
Pourquoi faisons-nous cela?
D’une part, l’argent superflu crée toujours de nouveaux espaces qui ne sont accessibles qu’à quelques-uns. D’autre part, même les secteurs de la société qui pensent avoir quelque chose à offrir aux investisseurs jouent directement dans leurs mains. Les coopératives de construction ne sont rien d’autre que d’énormes amas de capitaux et ne sont pas un moyen approprié pour lutter contre la spéculation immobilière. Les entreprises d’utilisation intermédiaire telles que Projekt Interim sont instrumentalisées pour prévenir les occupations et en même temps exploiter financièrement les personnes déjà percarées. Ils ne sont rien de plus qu’une nouvelle façon de réguler l’espace qu’ils surveillent et contrôlent.
Cela peut paraître sombre, mais les gens se battent sans cesse pour la vraie liberté. Nous aussi, aujourd’hui. Nous ne laisserons pas Zurich aux riches sans nous battre. Ensemble, nous voulons créer un lieu où chacun se sent le bienvenu, un lieu où il est facile de s’intégrer. Aujourd’hui, cet espace est synonyme de liberté et d’égalité. C’est une zone de rencontre et le fondement d’une autre direction. Cet endroit représente la lutte pour la liberté. Read More
Marseille: inauguration du Snack
Nouveau squat, Au Snack est un lieu autogéré, tout frais tout chaud, ouvert à toustes, où on a hâte d’organiser plein d’activités en prenant en compte tous les rapports de domination. Il peut servir à accueillir des réunions,ouvertes ou en non-mixité, quelle qu’elle soit ; des bouffes ou des soirées de soutien, des ateliers, des soirées jeu, des projections de film : tout ça et plus encore pour lutter contre ce monde de merde ! Il y a plusieurs pièces, un espace bar et cuisine, une salle de projection, un baby-foot, une petite cour, une cabane à outils…
Dimamche 27 octobre 2019, inauguration du Snack: viens découvrir le S.N.A.C.K, nouveau lieu autogéré au 1A rue Espérandieu, dimanche 27 octobre de 16h à 21h, pour une présentation du lieu suivie d’un moment convivial : goûter, baby-foot, karaoké, boum, jeux… Read More
Nantes: une Maison du peuple expulsée, une autre ouverte
L’Expulsion d’un espace de vie solidaire.
Au début de l’été, une grande maison du peuple était ouverte à Nantes, dans le quartier Doulon. L’espace, immense, était un lieu de rencontres, d’échange, d’organisation, et d’accueil. Plusieurs familles d’exilés y étaient abritées. Cette Maison du Peuple a aussi été le théâtre de manœuvres infâmes de la police nantaise qui avait infiltré des indicateurs dans le lieu et mis en place des surveillances dans le cadre de l’incroyable affaire du homard et des parapluies.
Cet espace de lutte, de vie, de rencontres est expulsé depuis ce matin. Des femmes et des enfants, qui y habitaient ont été jetés à la rue par les CRS. Mais heureusement mis au chaud à la mairie annexe de Doulon « en attendant des appels du 115 pour des hébergements ». Deux personnes ont été interpellées lors de l’expulsion, et se trouvent actuellement au commissariat. Tout soutien est bienvenu.
Une nouvelle Maison du Peuple ouverte
Prévoyant l’imminence d’une expulsion, les habitants de la Maison du Peuple en ont ouverte une autre … encore plus grande ! Un bâtiment en plein centre-ville, rue du Chapeau Rouge. Il s’agit un ancien collège privé, abandonné depuis plus de 5 ans, qui doit, à terme, être transformé en centre-commercial. Un projet inutile et nuisible, alors que Nantes manque justement, cruellement de lieu d’accueil et de mobilisation. Read More
Dijon: ouverture d’un nouveau lieu de vie pour les réfugiés rue Henri Becquerel
Ce dimanche matin à l’aube, les anciens habitants de la CPAM de Chenôve, qui vivaient depuis son expulsion le 9 septembre dernier sur le chemin des cailloux, un terrain vague le long de la rocade, ont décidé d’officialiser leur installation dans un nouvel immeuble vide.
Cet immeuble, situé au 11 rue Henri Becquerel à Dijon, est un ancien immeuble de bureaux de Dijon Céréales. Le bâtiment appartient maintenant à une société immobilière et est inoccupé depuis plusieurs années. Les anciens habitants de la CPAM y sont installés depuis quelques jours et ont décidé ce dimanche matin d’officialiser leur présence sur les lieux. Les voisins et soutiens sont invités à venir partager un petit déjeuner devant l’entrée de leur nouvelle habitation. Read More
Berlin: Tu Mal Wat! La VilLA54 squattée
Pendant les journées d’action Tu-Mal-Wat, nous avons squatté l’ancienne brasserie de la Lansberger Allee 54. Là où les anciennes maisons berlinoises de l’Est rencontrent des logements de luxe neufs et stériles, se trouve ce beau bâtiment, qui est déjà vide depuis sept ans. Au lieu de disposer d’un espace de quartier non hiérarchique et auto-organisé, la vacance spéculative était jusqu’à présent dépassée.
Cette époque est révolue. Alors que le conseil municipal pour la construction, Florian Schmidt, souhaite laisser 10% de ce complexe pour un usage non commercial, nous n’attendrons pas que les politiciens agissent et prennent l’affaire en main. Nous ne nous intéressons pas à la logique du profit des grandes entreprises, mais à un lieu libre de tout pouvoir, où tous ceux qui veulent participer sont les bienvenus. Les voisins de la météo, les personnes marginalisées ou marginalisées par la société, les initiatives et les groupes qui cherchent des chambres et aussi les personnes curieuses. Read More
Montpellier : le squat Casa del Sol s’implante dans le bâtiment de l’intendance attenant au jardin de la Reine
Le centre d’actions sociales autogéré – surnommé la Casa del Sol – est un squat ouvert depuis fin août à Montpellier, situé au 2 rue du faubourg Saint Jaumes, dans l’ancien bâtiment de l’intendance du jardin des plantes, devenu par la suite la résidence du secrétaire général du rectorat. L’édifice abandonné donne sur le jardin de la Reine, un écrin de verdure quasi sauvage de 4500 m², fermé au public depuis deux siècles, mais défendu par une association de quartier. Le squat a remporté jeudi dernier sa première bataille judiciaire et organise vendredi prochain un concert en soutien aux personnes réprimées.
Un édifice défendu par les riverains
En mai 2013, le ministère de l’éducation nationale annonce son intention de vendre le jardin de la Reine pour deux millions d’euros. Inquiets que ce monument historique attenant au jardin des plantes se retrouve dans les mains de promoteurs immobiliers, des riverains créent en juin 2013 l’association « Sauvons le jardin de la Reine » Read More
Montpellier: coups de pression de la police contre un squat prévu pour loger des personnes migrantes
En juillet 2017, Emmanuel Macron avait promis qu’il n’y aurait bientôt « plus personne à la rue ». Résultat des comptes : on compte au moins 1500 sans domicile fixe à Montpellier et la moitié des appels émis vers le 115, le numéro d’hébergement d’urgence, reste sans réponse. Et pourtant, plus de 12 000 logements sont inoccupés à Montpellier. Face à ce constat amer, de nombreu-ses militant-es, ou tout simplement des personnes révoltées par cette situation, ont décidé d’agir en occupant (réquisitionnant) des bâtiments vides, donnant ainsi un sens concret au droit au logement consacré par la Constitution. Loin de s’en réjouir, les autorités répriment ces squats : évacuation du Château l’année dernière, et expulsions programmées du centre social autogéré et du Court-Circuit, abritant plusieurs centaines de personnes, dont de nombreux migrants. Un nouveau squat, occupé depuis quelques jours au 206 rue Triolet, à Montpellier, est menacé par la police.
Squatteurs sous tension
Les squatteurs de la rue Triolet ont donné mardi matin à un huissier des documents prouvant qu’ils vivaient dans les lieux depuis plus de quarante huit heures, ce qui en fait légalement leur résidence principale, rendant ainsi impossible toute expulsion légale. Read More
Strasbourg: le squat « l’Hôtel de la rue » héberge les sans-abris
Une ancienne brasserie de Strasbourg, vide depuis des années a été investie par des sans-logis et leurs soutiens. Ouvert depuis plus d’une semaine, le squat héberge plus de 130 personnes. La mairie, propriétaire du bâtiment, a déposé plainte et demande sa « libération immédiate ».
À peine ouvert, ce squat de Strasbourg est déjà plein
Dans le grand hall de l’Hôtel de la rue, nom donné à ce squat de Strasbourg, un large demi-cercle de canapés entoure la table sur laquelle un enfant entame un dessin à la craie. Au centre de la pièce, une cafetière, une bouilloire, quelques emballages et un four à micro-ondes surmonté d’un bouquet de fleurs témoignent du petit-déjeuner pris un peu plus tôt.
Dans un coin, un mineur angolais s’est endormi sur un sofa. Il a été envoyé là, avec un plan imprimé, par la Plateforme d’accueil départementale des demandeurs d’asile. Mais dormir ici sera compliqué pour lui : depuis son ouverture un peu plus d’une semaine avant la fin du mois de juillet, le squat s’est rempli. Plus de 130 personnes se sont réparties dans les trois étages du bâtiment qui composait les bureaux de l’ancienne brasserie Gruber, et malgré les centaines de personnes encore à la rue, l’Hôtel de la rue est à la limite de ses capacités. Read More
Strasbourg: vive la Maison des Peuples de Strasbourg, vive l’Hôtel de la Rue !
Hello tout le monde,
Vous avez peut-être déjà appris qu’un squat avait ouvert en ce début de semaine [du 22-28 juillet 2019] au parc Gruber de Koenigshoffen à Strasbourg, face à l’urgence climatique et sociale. Grâce au dévouement de dizaines de personnes, environ 35 personnes de la rue s’y sont installées ce jeudi 25 juillet, en pleine canicule. Des familles tchétchennes, des hommes du campement du glacis, un couple d’anciens junkies… bref, ça fait un sacré monde là-dedans, dans ce palace gigantesque avec air climatisé dans certaines chambres, pour les personnes vulnérables. Il y a même un ascenseur pour PMR (personne à mobilité réduite) dans le hall d’entrée, il manque juste une clé (ça peut se régler facilement) ! Read More